Titre original :

Le devenir à 1 an des enfants nés vivants avec une atrésie de l’oesophage est-il influencé par le sexe ?

Mots-clés en français :
  • Atrésie de l’oesophage
  • sexe
  • 1 an
  • complications

  • Atrésie de l'oesophage
  • Suivi de cohortes de malades
  • Atrésie de l'oesophage
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2023ULILM051
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/03/2023

Résumé en langue originale

Contexte : L’atrésie de l’oesophage (AO) est plus fréquente chez les garçons que chez les filles. Deux études ont récemment montré que le sexe masculin était associé à une augmentation de l’utilisation de traitement respiratoire à l’âge d’1 an et à la présence d’un reflux gastro-oesophagien (RGO) à l’âge de 6 ans. L’objectif principal était de déterminer si le sexe est un facteur de risque de morbidité digestive. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer si le sexe est un facteur de risque de difficultés nutritionnelles, respiratoires, d’hospitalisation et de mortalité à 1 an. Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude épidémiologique, observationnelle et multicentrique. Nous avons étudié les données de tous les enfants inclus de manière consécutive et prospective dans le registre national de l’AO, du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2019. Résultats : 1939 patients ont été inclus dont 1139 garçons (58,7%). Il n’y avait pas de différence significative en fonction du sexe sur les critères de gravité néonataux ni sur la morbidité digestive. A 1 an, la dénutrition était plus fréquente chez les garçons que chez les filles (respectivement 9,2% et 5,25%, p<0,01), les garçons avaient plus fréquemment besoin d’un traitement de fond à visée respiratoire que les filles (respectivement 37% et 29%), p<0,01 et ils étaient plus souvent réhospitalisés dans leur première année de vie que les filles (respectivement 82% et 75,2%), p<0,01. Conclusion : Cette étude met en évidence le sexe masculin comme facteur de risque de complications à 1 an dans l’AO. En effet, les garçons ont un risque majoré de besoin de traitement de fond respiratoire, de dénutrition à 1 an, et sont plus fréquemment réhospitalisés dans la première année de vie que les filles. Bien que des hypothèses existent, des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre précisément les mécanismes de l’influence du sexe sur le devenir à 1 an des patients opérés d’une AO.

  • Directeur(s) de thèse : Aumar, Madeleine

AUTEUR

  • Guidet (Dapvril), Judith
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