Titre original :

Efficacité de la photothérapie dynamique dans le traitement des lymphomes cutanés localisés

Mots-clés en français :
  • Lymphomes cutanés
  • lymphomes T cutanés
  • lymphomes B cutanés
  • mycosis fongoïdes
  • lymphomes B zone marginale
  • lymphome B centrofolliculaire
  • photothérapie dynamique
  • photothérapie dynamique textile

  • Lymphome T
  • Mycosis fongoïde
  • Lymphome T cutané
  • Mycosis fongoïde
  • Photothérapie dynamique
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2023ULILM044
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/03/2023

Résumé en langue originale

Introduction : La photothérapie dynamique (PDT) est un traitement fréquemment utilisé en dermatologie pour la prise en charge de pathologies cancéreuses et non cancéreuses. Elle dispose d’une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de kératose actinique, carcinome basocellulaire et maladie de Bowen. Plusieurs publications rapportent son efficacité dans les lymphomes cutanés, notamment les mycosis fongoïdes (MF) et une étude sur des lymphomes B cutanées indolents. Ainsi, nous avons réalisé ce traitement chez 4 patients atteints d’un lymphome B cutané de la zone marginale (MZL). La limite principale du traitement repose sur une tolérance modérée des illuminations dans des zones très innervés comme le visage. La PDT textile (tPDT) a récemment été développée, dotée d’une meilleure tolérance et ayant démontré sa non infériorité pour la prise en charge de KA, laissant supposer une possible efficacité dans les autres indications de la PDT. Nous avons donc réalisé un traitement par tPDT chez 2 patients atteints de MF avec localisation au visage. Matériel et méthode : Nous avons effectué une dermabrasion des lésions cutanées par dermaroller préalablement à l’application de methyl amino-lévulinate (MAL) (agent photosensibilisant), dans l’hypothèse d’améliorer l’efficacité de la PDT en facilitant la pénétration de MAL à travers la barrière cutanée. Puis nous avons laissé le MAL sous occlusion pour permettre son incubation. Enfin, nous avons réalisé une illumination des lésions par lumière rouge. Chaque patient a reçu des séances espacées d’un mois. Résultats : La PDT a montré une efficacité dans la prise en charge des 4 patients atteints de MZL dont une réponse complète clinique et histologique chez 2 patients. La tPDT quant à elle a permis un bon contrôle local avec une diminution en taille et infiltration des lésions. La tolérance pendant les séances de tPDT était excellente avec un score moyen de douleur sur une échelle visuelle analogique de 1,5 (variant de 0 à 10). Conclusion : La PDT semble être une option thérapeutique pour la prise en charge des MZL. Des études supplémentaires sur de plus gros effectifs restent nécessaire afin de confirmer son efficacité et d’établir sa place dans la stratégie thérapeutique. La tPDT pourrait être une alternative thérapeutique à la PDT en cas de lésion difficilement accessible, non plane et sur des localisations douloureuses.

  • Directeur(s) de thèse : Faiz, Sarah

AUTEUR

  • Toulemonde, Elise
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