Titre original :

Chirurgie thyroïdienne transaxillaire assistée du robot. Expérience initiale de 50 cas

Mots-clés en français :
  • Chirurgie thyroïdienne transaxillaire, robot, courbe d'apprentissage, complications, dysesthésies, cancer

  • Glande thyroïde -- Maladies
  • Thyroïdectomie
  • Robotique en médecine
  • Maladies de la thyroïde
  • Thyroïdectomie
  • Endoscopie
  • Robotique
  • Courbe d'apprentissage
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2014LIL2M252
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/07/2014

Résumé en langue originale

Introduction: La chirurgie thyroïdienne transaxillaire assistée du robot, développée en Corée du Sud, est une alternative à la cervicotomie permettant d'éviter toute cicatrice apparente. Sa diffusion en Europe et aux Etats-Unis reste limitée à quelques centres experts en raison de sa difficulté technique. Les complications chirurgicales semblent principalement survenir lors de la courbe d'apprentissage, estimée dans la littérature à 50 patients. Méthodes: Nous avons inclus rétrospectivement les 50 premiers patients opérés d'une thyroïdectomie partielle ou totale, à Lille. Les données péri-opératoires ont été extraites du dossier médical et les données de suivi ont été recueillies lors d'un entretien téléphonique individuel. Les douleurs neuropathiques ont été dépistées à l'aide d'un questionnaire validé et les patients souffrant d'une atteinte sévère ont été revus en consultation. Résultats: Cinquante-cinq interventions ont été réalisées, de novembre 2010 à décembre 2013, chez 50 patients consécutifs : 33 lobectomies dont 5 totalisations, et 22 thyroïdectomies totales, pour 34 nodules thyroïdiens suspects, 11 nodules toxiques, et 5 goitres symptomatiques. Les durées moyennes opératoires étaient de 184 minutes 197-332] pour les lobectomies et de 215 minutes [157-355] pour les thyroïdectomies totales. Nous avons constaté une diminution significative des durées opératoires au fil de la courbe d'apprentissage traduisant l'amélioration, d'une part de la technique chirurgicale (diminution du temps robotisé ; p=0,042) et, d'autre part de la logistique péri opératoire et de la mise en place du robot (durée opératoire totale ; p=0,014). Les patients évaluaient le résultat esthétique à 8/10. Il n'y a pas eu de complication grave, on notait 9% de paralysies récurentielles et 4% d'hypocalcémie, toutes transitoires. Les douleurs postopératoires étaient contrôlées par des antalgiques de palier I et II, permettant la prise en charge ambulatoire de 3 patients. Le taux de dysesthésies prépectorales à 6 mois était de 41,8%, dont 5,5% étaient associées à des douleurs neuropathiques (DN2 > 3), nécessitant une consultation spécialisée. Ces douleurs se sont améliorées sous traitement court par gabapentine. L'évaluation de phonation était normale sauf pour 2 patients présentant un handicap « léger ». Les patients, dont l'anatomopathologie a révélé la présence de cancer, ont bénéficié d'un suivi moyen de 19 ± 11 mois. Les thyroglobulines de contrôle des patients après traitement complémentaire par I131, sont inférieures à 1 ng/ml (0,07 ± 0,1 [0 - 0,4]) et toutes les scintigraphies de réévaluation à 5 mCi étaient normales, sauf une, qui montrait une fixation minime, sans résidu thyroïdien retrouvé en échographie. Conclusion: Notre étude rétrospective a montré que la chirurgie transaxillaire est associée à peu de complications et à un résultat carcinologique satisfaisant.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Caiazzo, Robert

AUTEUR

  • Leblond, Lucie
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre