Titre original :

Dermocorticophobie chez les médecins généralistes : une étude observationnelle transversale basée sur un score TOPICOP modifié

Mots-clés en français :
  • Dermatite atopique
  • corticoïdes
  • médecins généralistes
  • eczéma

  • Eczéma constitutionnel
  • Dermocorticoïdes
  • Phobies
  • Médecins généralistes
  • Eczéma atopique
  • Hormones corticosurrénaliennes
  • Troubles phobiques
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM492
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/12/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La dermatite atopique est la dermatose la plus prévalente chez l’enfant. Son coût et sa fréquence en augmentation croissante en font un enjeu de santé publique. La dermocorticophobie chez les patients atteints de dermatite atopique est bien connue et a initié le développement d’ateliers d’éducation thérapeutique du patient pour permettre de la réduire. De précédentes études ont montré que le médecin pouvait lui aussi être dermocorticophobe et induire alors une crainte chez ses patients envers l’utilisation des dermocorticoïdes. L’objectif de cette étude était d’évaluer de manière quantitative la dermocorticophobie chez les médecins généralistes français. Matériel et Méthodes : Cette étude observationnelle descriptive prospective transversale a recueilli 206 questionnaires de médecins généralistes de France entre janvier et juillet 2023. Nous avons utilisé un score TOPICOP modifié de 12 items permettant d’évaluer les croyances, connaissances et inquiétudes liées à l’utilisation des dermocorticoïdes. Résultats : Le taux moyen de dermocorticophobie chez les médecins généralistes français était de 36% dans notre étude. Les facteurs identifiés comme influençant la dermocorticophobie étaient : les formations complémentaires, la connaissance du score SCORAD et la notion ou non d’effets indésirables. Conclusion : Le taux moyen de dermocorticophobie chez les médecins généralistes français semble moins élevé que chez les internes en médecine générale de France ainsi que chez nos pays voisins tels que la Belgique ou la Hollande. Cette étude insiste sur l’importance de diminuer les craintes des médecins généralistes envers l’utilisation des dermocorticoïdes dans la dermatite atopique. L’amélioration des connaissances de cette pathologie permettra d’optimiser l’adhésion au traitement, de réduire le risque de nouvelles poussées, les coûts de santé, et surtout augmenter la qualité de vie des patients.

  • Directeur(s) de thèse : Dapvril, Charlotte

AUTEUR

  • Souillé, Pauline
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