Titre original :

Autoévaluation des jeunes médecins titulaires du DES de médecine générale des universités de Lille sur leur pratique de la gynécologie en médecine de ville : étude quantitative

Mots-clés en français :
  • Gynécologie
  • médecine générale
  • aisance
  • pratique

  • Médecins généralistes
  • Gynécologie
  • Médecine – Pratique
  • Médecins -- Auto-évaluation
  • Médecins généralistes
  • Gynécologie
  • Pratique professionnelle
  • Programmes d'autoévaluation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM484
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/12/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre de spécialistes en gynécologie est en baisse. Le médecin généraliste, peut avoir une place centrale dans la prise en charge de ces patientes. Il est indispensable que la nouvelle génération de médecins généralistes soit formée à l’exercice de la gynécologie en médecine de ville. L’objectif de cette étude est de faire réaliser une autoévaluation par les jeunes médecins généralistes quant à leur aisance à la pratique des différents aspects de la gynécologie, tels qu’ils sont prévus au cours du DES de médecine générale par l’Université de Lille. Ce travail permettra également d’interroger les jeunes médecins généralistes sur la pratique de la gynécologie au cabinet de médecine générale Matériel et Méthodes : Cette étude observationnelle, prospective, a été conduite sur les promotions d’internes de médecine générale des universités de Lille des années ECN 2017, 2018, 2019, au moyen d’un questionnaire d’autoévaluation. L’aisance à la pratique de la gynécologie a été évaluée par une échelle de Likert à 4 entrées. Résultats : 77 réponses ont été collectées. Le score moyen d’aisance à la pratique de la gynécologie en médecine générale est de 0,2/2, tous items confondus. La réalisation d’un DU en rapport avec la gynécologie augmente significativement le score moyen (p<0,001). Les autres caractéristiques des participants, comme le sexe, l’âge ou le mode d'exercice ne semblent pas avoir d'influence significative sur le score moyen d'aisance tous items confondus. La pose/retrait de DIU, la prise en charge d’un diabète gestationnel ou d’une HTA gravidique, et le repérage des urgences obstétricales sont réalisés par moins de la moitié des participants de l’étude. Conclusion : L’aisance ressentie lors de la pratique de la gynécologie en médecine générale est bonne pour une grande partie des items identifiés. Cependant l’aisance lors de la pratique des gestes techniques, comme la pose de DIU ou d’implant, ou la prise en charge de la ménopause, pourrait être améliorée. La modification de l’organisation des stages de gynécologie fait partie des pistes d’amélioration.

  • Directeur(s) de thèse : Ammeux, Franck

AUTEUR

  • Lemaitre, Louis
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