• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2023ULILM466
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/11/2023

Résumé en langue originale

Objectif - Comparer les modalités de réalisation du prélèvement au scalp et les issues néonatales avant et après formation des équipes à la surveillance per partum. Matériel et méthodes – Il s’agit d’une étude monocentrique (Lille, France), rétrospective, de type avant/après comparant la période 2017-2018 avant formation, et la période 2019-2020 après formation. Celle-ci consistait en 1/ une formation théorique avec des cours sur la physiologie foetale, la reconnaissance des facteurs de risques de l’hypoxie foetale et la physiopathologie de l’acidose foetale ; 2/ une formation pratique avec l’analyse de cas cliniques locaux; 3/ mise en situation réelle avec des scénarii au sein de la plateforme de simulation. Parallèlement un protocole de service a été mis en place sur la stimulation au scalp. Cent patientes pour chaque période ont été tirées au sort parmi les patientes répondant aux critères d’inclusion : avoir eu au moins un prélèvement au scalp, présentation foetale céphalique et singleton. Résultats - Sur la période 2016-2017, 8.7% des patientes ont eu un prélèvement au scalp et 1.5% pour la période 2020-2021 (p<0.001). Le pourcentage de patientes ayant bénéficié de plus d’un prélèvement au scalp (parmi celles en ayant eu au moins un) est significativement plus important dans le groupe avant formation que dans celui d’après formation (36% vs 11%, p<0.001). Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes concernant la dilatation cervicale de réalisation du pH, les délais décision/installation/résultat/naissance, le nombre d’opérateurs et de tentatives, le taux d’échec et enfin sur les paramètres mesurés. Conclusion - La formation des professionnels à la surveillance per partum associée à un protocole sur la stimulation au scalp permet un moindre recours aux examens de seconde ligne sans toutefois modifier les modalités de réalisation de ces prélèvements au scalp.