• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2023ULILM462
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/11/2023

Résumé en langue originale

Introduction : L'activité physique est un enjeu majeur de santé publique et d’autant plus chez les sujets diabétiques Cependant, nous ne retrouvons pas d'études recherchant les freins spécifiques à cette population. L'objectif principal de cette étude est de repérer les freins à l’activité physique chez les diabétiques de type II en s’intéressant à leur perception de la pathologie et de l’activité physique. Méthode : Une étude qualitative a été menée par des entretiens individuels auprès de patients ayant reçu le diagnostic de diabète dans l'année glissante dans les MSP du Ternois entre Juin 2022 et Mars 2023 Résultats : Un total de dix entretiens a permis la suffisance des données. Ajoutés à ceux connus dans la population générale, nous avons retrouvé des freins spécifiques à la population diabétique. Le plus important d’entre eux est la méconnaissance, par le manque d’informations, des bénéfices de l’activité physique sur la pathologie. L'alimentation est décrite en effet, comme une part essentielle du traitement du diabète, entrainant parfois des changements drastiques dans le régime alimentaire des patients. L'activité physique, quant à elle, n'est pas considérée comme un facteur pouvant influencer leur diabète, et aucun changement dans sa pratique n’a été constaté après leur diagnostic. Conclusion : L'importance de l'activité physique n’est pas assez mise en avant dans la prise en charge du diabète et dans sa prévention. La prise en charge de l’alimentation prime trop comparativement à la pratique d’une activité physique. Plusieurs adaptations dans le suivi des patients diabétique seraient judicieuses, comme mettre l’importance d’un régime alimentaire équilibré et l’importance de l’activité physique régulière sur un pied d'égalité.