Titre original :

Test HPV par auto-prélèvement vaginal dans le dépistage du cancer du col de l’utérus : connaissances des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais et intérêt d’une fiche informative

Mots-clés en français :
  • Cancer du col de l’utérus
  • HPV
  • auto-prélèvement
  • dépistage
  • femmes

  • Col de l'utérus
  • Papillomavirus humains
  • Prélèvements (diagnostic)
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Papillomaviridae
  • Manipulation d'échantillons
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM461
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/11/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis 2018 en France, il existe un dépistage organisé du cancer du col de l'utérus pour les femmes de 25 à 65 ans. La méthode de référence est le prélèvement cervico-utérin par un professionnel de santé pour réaliser une cytologie avant 30 ans et une recherche d’HPV après 30 ans. Le taux de couverture dans le Nord-Pas-de-Calais est d’environ 60%. A partir de 2019, la HAS précise que le test HPV sur auto-prélèvement vaginal (APV) peut être considéré comme une alternative au dépistage classique pour certaines femmes : celles qui ne se font jamais ou pas dépister selon le rythme recommandé. Depuis 2022, un référentiel précisant le cadre et les modalités de réalisation de l’APV existe. Des études prouvent l'efficacité du test pour la détection du virus et son acceptabilité pour les patientes mais sa prescription semble rare en médecine générale. Une fiche informative détaillant les indications et l’utilisation de l’APV a ainsi été réalisée. Objectif : Montrer que la délivrance d’une fiche informative sur l’APV pour le test HPV suscite un intérêt et qu’elle est susceptible d’influencer la prescription du test et les pratiques de dépistage par les médecins généralistes. Matériel et méthode : Cette étude observationnelle transversale quantitative a été menée auprès de médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais par diffusion d'un questionnaire informatisé et standardisé. Le critère de jugement principal était une réponse positive à la question après lecture de la fiche : « envisagez-vous la prescription du test après avoir reçu ces informations ? ». Résultats : Parmi les 167 médecins interrogés, 84% n’avaient jamais prescrit le test et 73% ne connaissaient pas ses indications. 98% des médecins jugeaient notre fiche utile et 97% déclaraient envisager la prescription de l’APV à l’avenir, s’ils en rencontraient les indications. En comparant avec les médecins ayant déjà prescrit le test, nous ne pouvions pas conclure à une influence significative de la fiche sur la volonté de prescription (p = 0,57) par manque de puissance. Conclusion : Notre fiche synthétique résumant l’utilisation en pratique de l’APV pour le test HPV a suscité un intérêt majeur pour les médecins généralistes de notre étude. Celle-ci pourrait devenir un outil pédagogique servant de support aux professionnels de santé dans le but d’augmenter l’accès au dépistage pour toutes les femmes et limiter les inégalités.

  • Directeur(s) de thèse : Cauet, Charles

AUTEUR

  • Dupe, Pauline
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