Titre original :

Extraction de sondes de pacemaker et défibrillateur sur 10 ans à Lille de 2003 à 2013 : quels enjeux pronostics ?

Mots-clés en français :
  • Infection, pacemaker, défibrillateur, extraction de sonde

  • Stimulateurs cardiaques
  • Défibrillateurs implantables
  • Prothèses internes -- Complications
  • Infections
  • Survie (médecine)
  • Pacemaker
  • Défibrillateurs implantables
  • Infections dues aux prothèses
  • Panne d'appareillage
  • Taux de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2014LIL2M247
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : les implantations de pacemaker et de défibrillateur ont augmenté ces dernières années. Les extractions de ces dispositifs ont parallèlement augmenté. Les principales indications par ordre de fréquence sont : l’infection du matériel, les dysfonctions de sondes et l’upgrading. Ces interventions endovasculaires sont complexes, la difficulté est de définir les facteurs de risque de complications et de décès. Méthode : Tous les patients adressés au CHR de Lille pour extraction de matériel par voie endovasculaire entre janvier 2003 et décembre 2013 ont été inclus et répartis en deux groupes : infectés (GI) et non infectés (GNI). Une analyse univariée puis une analyse multivariée selon un modèle de régression logistique ont été effectuées pour identifier les facteurs de risques de complications majeures et de décès. La survie a été comparée en intra-hospitalier, à 30 jours et à 1 an entre les 2 groupes selon la méthode du log-Rank. Résultats : 404 patients ont été inclus soit 786 sondes extraites : 290 pour infection (71.7%) dont 50% d’infection systémique, 114 pour cause non infectieuse (28.2%). Le taux de succès radiologique était similaire dans les deux groupes (278(95.8%) vs 108(94.7%) p=NS), le taux de complications majeures liées au geste également (8(2.76%) vs 3(2.63%) p=NS). Les complications majeures toutes causes étaient plus fréquentes en cas d’infection (56(19.31) vs 8(7.02) p < 0.005). Le choc septique ou le sepsis sévère avant extraction étaient suivis, dans 100% des cas, de complications majeures. Les facteurs de risque de complications majeures en analyse multivariée étaient : infection toutes causes (OR : 2.59 IC95%[1.09-6.15] p=0.03) ; artérite des membres inférieures (AOMI) (OR : 2.46 IC95%[1.02-5.93] p=0.04) dans la population générale et infection systémique(OR : 2.68 IC95%[1.10-6.50] p=0.02), stimulo-dépendance (OR : 2.35 IC95%[1.09-5.05] p=0.02), AOMI (OR : 4.18 IC95%[1.61-10.83] p=0.003) pour le GI. La survie du GI était inférieure au GNI en intra hospitalier (93.4% vs 100%), à 30 jours (93.1%vs 100%) et à 1 an (87.2% vs 95.8% ; log-Rank p= 0.001). Conclusion : L’extraction de matériel pratiquée par une équipe expérimentée entraine peu de complications techniques. En cas d’infection, l’extraction de matériel est nécessaire mais non suffisante pour éviter les complications majeures et le décès. Les comordités de cette population justifient une prise en charge plus globale et des protocoles d’antibiothérapies plus actifs sur ces infections de matériel.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Brigadeau, François

AUTEUR

  • Dally, Jean-Baptiste
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