Titre original :

Prise en charge des épanchements pleuraux métastatiques récidivants par drainage pleural tunnélisé. Expérience du Centre Oscar Lambret sur 88 patients

Mots-clés en français :
  • Epanchements pleuraux métastatiques récidivants, drain pleural tunnélisé, qualité de vie

  • Epanchement pleural
  • Lavage (médecine)
  • Cathéters
  • Qualité de la vie
  • Épanchement pleural malin
  • Épanchement pleural malin
  • Drains thoraciques
  • Drainage
  • Cathéters à demeure
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M245
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La survenue d’épanchements pleuraux métastatiques récidivants (EPMR) marque un tournant évolutif dans l’évolution des pathologies malignes et témoigne souvent d’un pronostic engagé à court terme. Cette dimension ainsi que la morbimortalité des techniques de prise en charge de référence (thoracoscopie talcage) ou habituelles (drainage pleural, talcage slurry) doivent être pris en compte. En 2006 une équipe canadienne, rapportait son expérience d’une nouvelle technique de prise en charge des EPMR : le drain pleural tunnélisé (DPT). Il nous semblait intéressant de rapporter l’expérience du Centre Oscar Lambret depuis sa première pose de DPT en juin 2007. Méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle descriptive et rétrospective incluant les patients ayant bénéficié de la pose d’un DPT dans un contexte d’EPMR au Centre Oscar Lambret de juin 2007 à mars 2014. Le recueil de données a été réalisé sur les dossiers patients informatisés, de façon exhaustive et sans critère d’exclusion. Les données manquantes étaient prises en compte. L’analyse statistique a été réalisée grâce au logiciel R. Résultats : Il aura été inclus 88 patients avec un âge moyen à la pose de 61,33 ans avec un écart-type de 11,663. La population comportait 23 hommes, soit 26% de l’effectif (IC [17,61-36,78]) pour 65 femmes, soit 74% de l’effectif (IC [63,22-82,39]). Sur le plan étiologique, les EPMR faisaient suite à un cancer du sein dans 35% des cas, à un cancer de l’ovaire dans 23% des cas, à un cancer du poumon dans 16% des cas, et à un cancer classé dans « Autres » dans 26% des cas. Les situations retenues comme indication à la pose d’un DPT étaient une contre-indication à l’anesthésie générale ou un état général incompatible dans 66% des cas, un poumon trappé dans 14% des cas, l’existence d’une lymphangite carcinomateuse prouvée dans 13% des cas et un échec de talcage précédent dans 7% des cas. Une amélioration clinique était retrouvée chez 84% des patients et le taux de symphyse pleurale était de 24%. Le taux de complication était de 17%, avec 6 cas de complications infectieuses et 5 cas de complications mécaniques. Enfin la médiane de survie était de 2 mois après la pose du DPT. Conclusion : Dans notre étude, le drainage pleural tunnélisé semble être une alternative intéressante dans la prise en charge des EPMR, pour les patients avec un pronostic à court terme, et dont la qualité de vie et le maintien à domicile doivent être privilégiés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dansin, Eric

AUTEUR

  • Carien, Marie-Laure
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