Titre original :

Évaluation des pratiques des médecins généralistes dans le Nord-Pas-de-Calais concernant la vaccination anti-HPV chez les garçons

Mots-clés en français :
  • Vaccination
  • HPV
  • jeunes garçons
  • recommandations vaccinales

  • Vaccin antipapillomavirus
  • Médecins généralistes
  • Évaluation médicale
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Médecins généralistes
  • Types de pratiques des médecins
  • Directives de santé publique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM441
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/11/2023

Résumé en langue originale

Contexte : L’infection liée au PapillomaVirus Humain (HPV) est une infection sexuellement transmissible fréquente et potentiellement grave y compris chez les hommes. Avant 2019, la vaccination concernait seulement les filles (ou les hommes ayant des relations homosexuelles), avec un taux de vaccination < 30%, bien loin des objectifs du plan cancer 2014-2019 (60%). L’HAS a décidé fin décembre 2019 d’ajouter la vaccination par le Gardasil 9 chez les jeunes garçons au calendrier vaccinal 2020 sous les mêmes modalités que chez les filles. Notre objectif est d’étudier les pratiques des médecins généralistes concernant les recommandations vaccinales anti-HPV chez les garçons âgés de 11 à 14 ans avec rattrapage possible jusque 19 ans. Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaire diffusé de janvier à juin 2023 chez les médecins généralistes exerçant en cabinet de ville dans le Nord Pas de Calais (remplaçants ou installés) via internet (mails ou réseaux sociaux). Résultats : Sur 145 médecins généralistes répondants, 100% connaissaient les recommandations concernant l’élargissement de la vaccination. La majorité était favorable avec 64.83% qui proposaient systématiquement le vaccin anti-HPV aux jeunes garçons. L’adhésion parentale semblait bonne avec 64,83% d’administration fréquente ainsi que plus de 80% des médecins ayant un taux de refus faible (moins de 4 refus/10 patients). Le principal frein retrouvé est la méfiance vis-à-vis des vaccins (64,14%) puis son caractère non obligatoire (58,62%). 60% des médecins interrogés seraient favorables à le rendre obligatoire. Conclusion : L’élargissement de la vaccination anti-HPV chez les garçons semble bien acceptée avec une bonne adhésion des médecins généralistes ainsi que des parents. Cependant comme tout vaccin, la méfiance liée au manque d’information voire la désinformation, est le principal frein. L’obligation vaccinale reste une question centrale et majeure pour les patients mais également pour les médecins généralistes.

  • Directeur(s) de thèse : Declas, Estelle

AUTEUR

  • Antoine, Fanny
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