• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2023ULILM442
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/11/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis plusieurs décennies, il existe une féminisation de la médecine générale. L’internat semble être une période propice à la réalisation d’un projet de grossesse par les avantages qu’offre le statut de salarié (arrêt des gardes à 3 mois de grossesse, stage en surnombre, maintien de salaire, congés maternité). L’objectif de cette thèse est de faire un état des lieux en France de l’impact que peut avoir une grossesse sur la poursuite du DES de médecine générale, afin que les internes allient au mieux formation et projet de grossesse. Matériel et Méthodes : Réalisation d’une étude quantitative, épidémiologique, transversale, pour l’ensemble des internes de médecine générale de France ayant eu une grossesse évolutive entre Novembre 2021 et Octobre 2022. Les données ont été recueillies de Février 2023 à Mai 2023 au moyen d’un questionnaire en ligne transmis au Département de Médecine Générale de chaque faculté de France. Résultats : 122 internes de Médecine Générale de 30 facultés différentes ont répondu au questionnaire. La grossesse impactait le choix de stage dans 72% des cas. Les critères de choix de stage étaient le temps de trajet domicile-lieu de stage pour 85% des internes, le temps de travail et la charge de travail pour 2/3 des internes, et la présence de gardes à effectuer pour 47% d’entre elles. La grossesse a impacté la validation des cours théoriques dans 40% des cas, la réalisation de la thèse dans 45% des cas et la formation personnelle à domicile dans 2/3 des cas. Pour plus de 25% des internes, la grossesse a permis d’avancer dans la thèse. Conclusion : Cette étude a permis de faire un premier état des lieux de l’impact d’une grossesse sur la poursuite du DES de médecine générale à l’échelle nationale. La grossesse semble impacter le choix de stage et la formation personnelle à domicile.