• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M241
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L'objectif de cette étude est de mettre en évidence les raisons du tabou de l'incontinence urinaire du point de vue des médecins généralistes afin d'en améliorer la prise en charge. Méthode : Pour répondre à cette question, la méthode qualitative a été choisie. Des entretiens individuels semi-structurés ont été réalisés chez des médecins généralistes thésés, hommes ou femmes et installés en milieu urbain, semi-rural ou rural. Les données ont été retranscrites et analysées à l'aide du logiciel NVivo®. L'analyse s'est faite en doublon pour renforcer la validité de l'étude. Résultats : L'étude a montré que l'incontinence urinaire était sous-évaluée au cabinet de médecine générale. Bien qu'ils étaient conscients de leur rôle à jouer dans le dépistage, les médecins généralistes n'évoquaient d'eux-mêmes le sujet que rarement. Ils percevaient une gêne de la part des patientes, gêne qui ne perdurait pas dans un climat de confiance. La prise en charge était variable et ne suivait pas rigoureusement les recommandations de l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé (ANAES). Cela s'expliquait en partie par le défaut de formation, que ce soit au cours du deuxième cycle des études médicales ou au cours de leur pratique. Les médecins généralistes avançaient plusieurs propositions pour faciliter le dialogue : diffuser des spots publicitaires adaptés pour inciter les femmes à en parler et améliorer leur formation pour les sensibiliser à ce sujet. Conclusion : Bien qu'il évolue, le tabou de l'incontinence urinaire persiste. Les efforts pour améliorer le dialogue doivent se poursuivre.

Résumé traduit

...