• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M240
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L'objectif de cette étude est de mettre en évidence les raisons du tabou de l'incontinence urinaire du point de vue des femmes afin d'en améliorer la prise en charge. Méthode : Pour répondre à cette question, la méthode qualitative a été choisie. Des entretiens individuels semi-structurés ont été réalisés chez des patientes incontinentes, ménopausées ou non, ayant consulté ou non. Les données ont été retranscrites et analysées à l'aide du logiciel NVivo®. L'analyse thématique s'est faite en doublon pour renforcer la validité de l'étude. Résultats : L'étude a montré que les femmes repéraient leurs troubles et qu'elles mettaient en place différentes stratégies d'évitement. On a retrouvé également une altération de la qualité de vie avec un retentissement émotionnel négatif. Parmi les motifs de réticences à consulter, on a identifié : un manque d'information, une gêne, des croyances erronées, le manque d'accessibilité du médecin, la peur et la méconnaissance de la prise en charge. Elles avaient besoin d'une relation de confiance et préféraient que le médecin leur pose la question. Les traitements étaient, selon elles, contraignants et nécessitaient un investissement personnel. Pour autant, l'observance était bonne et les résultats satisfaisants. L'information des patientes, notamment par le médecin généraliste, était un point clé de la prise en charge. Les résultats de cette étude ont été confrontés à d'autres travaux. Conclusion : L'incontinence urinaire demeure un sujet tabou malgré l'évolution des représentations. C'est au médecin de briser le tabou en suscitant le questionnement sur ce sujet, en informant les patientes et en dépistant l'incontinence urinaire.

Résumé traduit

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