Titre original :

État des lieux des pratiques de prévention du risque infectieux dans un échantillon de médecins généralistes des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • .

  • Infections
  • Maladies infectieuses
  • Médecine – Pratique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Prévention des infections
  • Infection
  • Pratique professionnelle
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
Mots-clés en anglais :
  • Hygiene
  • general practice
  • physicians' offices

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM417
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La prévention du risque infectieux par l’hygiène des mains ou le port du masque est l’objet de nombreuses publications internationales. Peu de travaux s’intéressent à la pratique de prévention du risque infectieux en médecine ambulatoire. Elle répond à des problématiques différentes du milieu hospitalier. S’interroger sur la pratique de la prévention du risque infectieux au cabinet de médecine ambulatoire semble essentiel. Matériel et méthode : Étude épidémiologique observationnelle transversale quantitative avec pour objectif la description de la pratique des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la prévention du risque infectieux dans les cabinets ambulatoires. Diffusion du questionnaire via les réseaux sociaux. Données recueillies par utilisation de LimesurveyÓ. Analyses descriptives et comparaison par le test du Chi-2. Seuil de significativité fixé à 5%. Résultats : 120 réponses exploitables. 50% des médecins déclarent nettoyer leur stéthoscope au minimum quotidiennement. 66,67% des médecins déclarent réaliser une friction hydroalcoolique avant tout contact avec un patient et 90% après. 94,17% des médecins déclarent réaliser un nettoyage au savon doux lors de contact avec liquide biologique. 24,17% des médecins déclarent avoir déjà porté du vernis dans le cadre de leur pratique. 85,83% des médecins déclarent porter des ongles courts. 61,67% des médecins déclarent porter une ou des bagues, 49,17% une montre et 16,67% des bracelets. Concernant les Accidents d’Exposition au Sang (AES), 17,50% médecins déclarent recapuchonner leur aiguille. 34,17% des médecins déclarent avoir déjà dépassé la limite de remplissage de leur collecteur d’aiguilles. 15,83% des médecins déclarent avoir déjà eu un AES au cabinet. Il existe une différence significative (p<0,001) entre le port du masque avant l’épidémie du COVID-19 et aujourd’hui dans les situations suivantes : systématiquement en consultation, si le praticien ou le patient a des symptômes respiratoires ou oto-rhino-laryngologique, en période d’épidémie de grippe saisonnière. Discussion : Les médecins s’exposent à un risque non négligeable d’AES par des comportements à risque. La pandémie du COVID-19 a impacté positivement la sensibilité des médecins au sujet du port de masque. La friction hydroalcoolique est davantage respectée après contact avec le patient qu’avant. C’est un axe d’amélioration majeur, car la friction avant tout contact est celle qui protège le patient.

  • Directeur(s) de thèse : Locher, Gwenaëlle

AUTEUR

  • Charhbili, Lisa
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