Titre original :

Influence de l'activité physique du médecin généraliste sur sa pratique concernant l'abord de l'activité physique en consultation

Mots-clés en français :
  • Activité physique, médecin généraliste, pratique, prévention, conseil minimal

  • Exercices physiques
  • Médecins généralistes
  • Education des patients
  • Promotion de la santé
  • Médecins généralistes
  • Activité motrice
  • Médecins généralistes
  • Education du patient comme sujet
  • Promotion de la santé
  • Conseil directif
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M239
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : le manque d'activité physique (AP) de la population est un problème de santé publique. Les autorités de santé émettent des recommandations, notamment via le PNNS, mais peu de travaux étudient comment elles sont relayées par les médecins généralistes (MG), ni leur propre niveau d'AP. L'objectif principal de l'étude était de déterminer l'influence du niveau d'AP des MG sur leur prévention en terme de fréquence d'utilisation du conseil minimal d'AP. Les objectifs secondaires étaient la mise en évidence d'un impact du niveau de connaissance des recommandations en matière d'AP sur l'utilisation du conseil minimal ; ainsi que la mise en évidence de déterminants du niveau d'AP des MG. Méthode : Il s'agissait d'une enquête observationnelle analytique de pratique par questionnaire. Les MG ont été sélectionnés au hasard dans la région Nord-Pas-de- Calais. Ils ont été contactés par téléphone pour obtenir leur consentement et leur adresse mail, afin de leur envoyer le questionnaire. L'analyse principale a consisté en un test de corrélation multiple (modèle multivarié) comparant un score de fréquence d'utilisation du conseil minimal d'AP à plusieurs déterminants, notamment le score d'AP de Ricci et Gagnon et un score connaissance des recommandations sur l'AP. Résultats : Le score d'AP était corrélé significativement au score de fréquence selon un coefficient de corrélation à 0,13 (p=0,00067). La corrélation entre le niveau de connaissance d'AP et la fréquence d'utilisation du conseil minimal (coefficient à 0,33) n'était pas significative (p=0,111). La corrélation entre le niveau d'AP et les déterminants des MG : le sexe, l'âge, la zone d'installation (rurale, semi-rurale, urbaine), le statut de remplaçant ou le nombre de MG composant les cabinets, n'était pas significative. Conclusion : L'étude a montré l'existence d'un lien entre le niveau d'AP des MG et la fréquence d'utilisation du conseil minimal d'AP comme moyen de prévention. Il n'a pas été possible de conclure quant à l'existence d'un impact du niveau de connaissance d'AP sur la fréquence d'utilisation du conseil minimal d'AP. Dans le contexte actuel où l'augmentation du niveau d'AP de la population générale est un objectif de santé publique, le lien entre le niveau d'AP des MG et leur utilisation du conseil minimal d'AP constitue une piste importante pour l'amélioration des pratiques préventives. La formation à la prévention des médecins généralistes devra en tenir compte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calafiore, Matthieu

AUTEUR

  • Cathelain, Jean-Baptiste
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