• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2014LIL2E059
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 22/05/2014

Résumé en langue originale

Le virus de l’hépatite E est méconnu mais il est pourtant responsable de grandes épidémies. Il est d’ailleurs la première cause d’hépatite aiguë en Asie et la seconde au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Il existe aussi des zones de faibles endémies en Europe, aux Etats-Unis et dans certains pays d’Asie Pacifique. La transmission du virus se fait majoritairement par voie féco-orale dans les pays en développement et une transmission zoonotique est possible, en particulier dans les pays industrialisés. La présentation clinique d’une infection par le virus de l’hépatite E suit le schéma d’une hépatite virale aiguë classique. Des complications peuvent apparaître, surtout chez les femmes enceintes parmi lesquelles la mortalité est élevée, et une forme d’hépatite E chronique est observée chez les sujets immunodéprimés. En France, de nombreux cas d’hépatite E autochtone ont été découverts depuis 2002 et une zone hyper-endémique est constatée dans la région Midi-Pyrénées. Le principal réservoir du virus est le porc qui peut transmettre la maladie à l’homme notamment via l’alimentation. Actuellement, il n’existe aucun traitement spécifique mais la ribavirine et les interférons alpha-pégylés ont montré des effets intéressants sur des patients immunodéprimés atteints d’une hépatite E chronique. La prévention de l’infection, en France comme à l’étranger, repose sur le respect de règles d’hygiène alimentaire.

Résumé traduit

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