Titre original :

Caractérisations biologiques des leucémies aiguës myéloïdes associées à un excès de cellules dendritiques plasmocytoïdes (LAM-pDC) identifiées par cytométrie en flux sur une cohorte rétrospective de 2018 à 2020 au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Cellules dendritiques plasmocytoïdes 
  • leucémies aiguës myéloïdes 
  • cytométrie en flux 
  • RUNX1 
  • BCOR 
  • FLOW-SOM

  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Cytométrie de flux
  • Cellules dendritiques
  • Hôpitaux d'enseignement
  • Cytométrie en flux
  • Études rétrospectives
  • Études de cohortes
  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Hôpitaux universitaires
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2023ULILE164
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 12/10/2023

Résumé en langue originale

Les cellules dendritiques plasmocytoïdes (pDC) sont les principales cellules productrices d’interféron de type 1. Elles jouent le rôle de cellule présentatrice d’antigène et modulent la réponse pro-inflammatoire. Par ailleurs, ces cellules sont impliquées dans différentes pathologies, notamment les leucémies aiguës myéloïdes (LAM), encore peu décrites dans la littérature. Ces LAM associées à un excès de pDC (LAM-pDC) sont définies par la présence de plus de 2% de pDC parmi les cellules de la moelle. Les LAM-pDC représenteraient 5% des diagnostics de LAM et seraient liées à un pronostic péjoratif pour le patient. Elles se distinguent des leucémies à pDC (LpDC) d’un point de vue immunophénotypique mais également mutationnel. Dans les LAM-pDC, nous observons un continuum de maturation de ces cellules associées à une population blastique et la présence de mutations du gène RUNX1 dans environ 70% des cas. Dans ce travail, nous confirmons notre capacité à identifier les LAM-pDC par cytométrie en flux dans la majorité des cas avec les combinaisons d’anticorps classiquement utilisés lors du diagnostic de LAM, que ce soit par méthode manuelle ou par méthode assistée par ordinateur (FLOW-SOM). Dans les cas complexes nous pourrons à l’avenir compléter le panel d’anticorps utilisés par des marqueurs plus spécifiques des pDC. Au niveau moléculaire, nous retrouvons, en plus de ces mutations de RUNX1, une fréquence plus élevée de mutations du gène BCOR dans les LAM-pDC. La présence d’une mutation de RUNX1 semble entraîner une proportion de pDC plus importante dans les différents cas de LAM.

  • Directeur(s) de thèse : Dumézy, Florent

AUTEUR

  • Deschildt, Manon
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification jusqu'au 12/10/2024