Titre original :

Apport du profil mutationnel au diagnostic des leucémies prolymphocytaires T

Mots-clés en français :
  • Leucémie prolymphocytaire T 
  • Lymphomes T 
  • profil mutationnel 
  • NGS 
  • ATM 
  • JAK/STAT 
  • TCL1

  • Leucémie lymphoïde
  • Séquençage à haut débit
  • Analyse cytogénétique
  • Mutation (biologie)
  • Suivi de cohortes de malades
  • Leucémie prolymphocytaire à cellules T
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2023ULILE155
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 17/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Les leucémies prolymphocytaires T (LPL-T) sont un type rare de lymphome T post-thymique à présentation leucémique caractérisé par des anomalies d’expression de la famille TCL1. Des mutations récurrentes sur les gènes ATM et JAK1, JAK3, STAT5B et IL2R de la voie JAK/STAT ont été rapportées. Le groupe de travail sur les LPL-T a proposé en 2017 une harmonisation des critères diagnostiques basés principalement sur des anomalies cytogénétiques. L’objectif de notre étude a été d’intégrer le profil mutationnel en tant que critère diagnostic mineur. Matériels et méthodes : 165 LPL-T et 64 lymphomes T à forme leucémique ont été inclus dans cette étude multicentrique. Les données clinico-biologiques ont été collectées par les centres. L’étude du profil mutationnel a été réalisée par séquençage haut-débit avec un panel de 89 gènes comprenant ATM et la voie JAK/STAT. Pour la modélisation statistique et le scoring, la cohorte globale a été séparée en une cohorte d’apprentissage (n = 137) et de validation (n = 92). Résultats : ATM est muté chez 74% des LPL-T, la voie JAK/STAT chez 76% des LPL-T avec dans 28% des cas plus de 2 gènes de la voie JAK/STAT mutés. Dans les LNH-T, ATM est muté dans 5% des cas et la voie JAK/STAT dans 17% des cas, sans associations. Une mutation d’ATM et/ou de 2 gènes de la voie JAK/STAT a été proposée comme critère mineur additionnel à la proposition du groupe de travail sur les LPL-T. Ce critère présente une sensibilité de 76% et une spécificité de 96% et permet de reclasser 6% des patients LPL-T de la cohorte de validation sans critères diagnostiques suffisants. Conclusion : Ces résultats suggèrent l’intérêt d’un critère mineur moléculaire, permettant d’orienter voire de confirmer le diagnostic en cas de cytologie atypique, cytogénétique non informative et dans les 10 à 20% de LPL-T TCL1 négatives.

  • Directeur(s) de thèse : Poulain, Stéphanie

AUTEUR

  • Benhalima, IIyès
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