Titre original :

Impact de l’insulinorésistance et des paramètres métaboliques sur la morphologie ovocytaire chez les patientes présentant un syndrome des ovaires polykystiques: étude rétrospective d'une cohorte de 2 000 ovocytes

Mots-clés en français :
  • Morphologie ovocytaire
  • qualité ovocytaire
  • syndrome métabolique
  • insulinorésistance

  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Insulinorésistance
  • Ovocytes
  • Syndrome métabolique
  • Fécondation in vitro
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Insulinorésistance
  • Ovocytes
  • Syndrome métabolique X
  • Fécondation in vitro
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2023ULILM389
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2023

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Le syndrome métabolique est fréquent chez les patientes présentant un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), car ces pathologies partagent un mécanisme clé : l'insulinorésistance. L’hyperinsulinisme compensatoire aggrave les manifestations du SOPK et affecte la folliculogénèse, altérant potentiellement la qualité ovocytaire. Notre objectif était donc d'explorer l’impact de l’insulinorésistance et des paramètres clinicobiologiques du syndrome métabolique sur la morphologie ovocytaire chez les patientes SOPK. MÉTHODE : Étude rétrospective, monocentrique réalisée entre janvier 2009 et novembre 2019 chez des patientes présentant un SOPK et ayant bénéficié d’un bilan métabolique en hôpital de jour du CHU de Lille lors de leur prise en charge en fécondation in-vitro avec micro-injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (FIV-ICSI) pour altérations spermatiques de leur conjoint. Les critères d’exclusions étaient les diagnostics différentiels de SOPK, les patientes présentant une baisse de réserve ovarienne et les cycles réalisés en protocoles semi-naturels. Le critère de jugement principal était l’évaluation de la morphologie ovocytaire à travers les scores AOQI (average oocyte quality index) et MOMS (metaphase II oocyte morphological scoring system). Les objectifs secondaires étaient le nombre d’accouchements cumulés et le nombre de fausses couches cumulées. RÉSULTATS : Nous avons inclus 131 patientes ayant réalisé 263 cycles et permettant ainsi l'analyse de 2036 ovocytes. Le score AOQI augmentait de manière significative avec l’augmentation de l'insulinémie et de l'indice HOMA. Paradoxalement, ce score diminuait avec l'élévation du taux de LH. Seul le rapport taille sur hanche (RTH) a démontré une association significative avec le score MOMS. Cependant, ces paramètres n'avaient aucune incidence sur les taux cumulés d'accouchements ou de fausses couches. CONCLUSION : Un RTH élevé, indicateur de graisse viscérale, ainsi que la présence d'une insulinorésistance semblent avoir un effet négatif sur la qualité ovocytaire, sans toutefois influencer les taux d'accouchements ou de fausses couches. De manière surprenante, en contraste avec la littérature existante, un taux élevé de LH semble être lié à une meilleure morphologie ovocytaire.

  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Delattre, Philippine
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