Titre original :

Chimiosensibilité des adénocarcinomes oesogastriques avancés à cellules indépendantes

Mots-clés en français :
  • Cellules indépendantes, adénocarcinome oesogastrique, chimiosensibilité, pronostic

  • Jonction oesophago-gastrique
  • Estomac
  • Adénocarcinome
  • Chémoréception
  • Survie (médecine)
  • Jonction oesogastrique
  • Tumeur de l'estomac
  • Adénocarcinome
  • Taux de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2014LIL2M237
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les adénocarcinomes à cellules indépendantes (ADCI) oesogastriques sont souvent considérés comme ayant un pronostic plus mauvais que celui des adénocarcinomes de type intestinal, mais ceci reste controversé. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de la chimiothérapie palliative de première ligne chez des patients atteints d’adénocarcinome oesogastrique avancé, en recherchant une valeur pronostique de la présence d’un ADCI. Méthode : Cette étude rétrospective, multicentrique a inclus tous les patients ayant reçu une première ligne de chimiothérapie pour adénocarcinome oesogastrique avancé ou métastatique entre 2003 et 2011. Nous avons comparé les taux de réponse objective, la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) chez les patients ayant un ADCI et ceux ayant un adénocarcinome de type intestinal. Les principales caractéristiques clinico-biologiques ont été étudiées en analyses uni et multivariées afin d’identifier leur éventuelle valeur pronostique. Résultats : L’étude a porté sur 203 patients, dont 57 (28 %) avaient un ADCI. Les patients atteints d’ADCI étaient plus jeunes et plus souvent des femmes. Les ADCI intéressaient plus souvent le tiers inférieur de l’estomac. Une carcinose péritonéale était deux fois plus fréquente au début de la chimiothérapie palliative en cas d’ADCI (68,4 % vs. 30,8%, p<0,001). La chimiothérapie de première ligne comportait un sel de platine chez 129 patients (63,5%). Les patients avec ADCI se caractérisaient par un taux de réponse objective plus faible (5,3 % vs. 28,1%. p=0,0004), une médiane de SSP plus courte (3,8 vs. 4,9 mois ; p=0,07) et une médiane de SG significativement plus courte (5,6 vs. 9,4 mois ; p<0,008). Toutefois, la présence d’un ADCI n’était pas un facteur pronostic indépendant pour la SG en analyse multivariée (HR=1,28 ; p=0,15). Les facteurs pronostiques indépendants étaient l’indice de performance (HR=1,43 ; p=0,044) et le stade de la maladie (localement avancé versus métastatique) (HR=2,15 ; p=0,002). Conclusion : Les patients présentant un ADCI oesogastrique localement avancé ou métastatique semblent présenter une moindre sensibilité à la chimiothérapie et une SG inférieure à celle des patients avec adénocarcinome de type intestinal, mais la présence d’un ADCI n’est pas un facteur pronostic indépendant pour la survie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hebbar, Mohamed

AUTEUR

  • Lemoine, Nathalie
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