Titre original :

Douleur et santé mentale, des difficultés de reconnaissance : enquête réalisée auprès de médecins généralistes libéraux du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Douleur, santé mentale, médecine générale

  • Santé mentale
  • Douleur -- Evaluation
  • Douleur
  • Médecins généralistes
  • Santé mentale
  • Mesure de la douleur
  • Gestion de la douleur
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M236
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en soin de la douleur est actuellement un enjeu de santé publique depuis le développement de plan de lutte contre la douleur dès 1998 mais la prise en soin de la douleur en santé mentale reste insuffisante. Méthode : Etude qualitative avec questionnaire fermé envoyé à 300 médecins généralistes du Nord- Pas-de-Calais tirés au sort dans les pages jaunes. Parmi eux 237 ont choisi de recevoir le questionnaire par courrier et 63 par l'intermédiaire d'un lien hypertexte envoyé par mail. Résultats : 29.33% des médecins généralistes ont répondu au questionnaire. L'analyse montre qu'il existe une différence significative dans la difficulté ressentie par les médecins généraliste dans la prise en charge de la douleur avec une moyenne de 3.182+/-1.658 dans la population générale et 5.205+/- 1.895 (p<5.55e-07). L'étude n'a pas mis en évidence de facteurs épidémiologiques influençant la difficulté ressentie. Les praticiens sont 99% à affirmer que les pathologies psychiatriques modifient l'expression de la douleur essentiellement le syndrome dépressif (93%) et les troubles anxieux (88%).Les principales difficultés exprimées par les praticiens sont la difficulté à reconnaitre la part somatique (89%), à identifier le type de douleurs (45%) et la peur de générer des dépendances (44%). Si les médecins généralistes utilisent l'EVS dans la population générale (90%), les échelles multidimensionnelles et d'hétéro-évaluation ne sont pas connues. Ces échelles sont proposées chez 71% des syndromes dépressifs et 70% des troubles anxieux contre 47% des patients psychotiques. Le peu de temps dans une consultation (27%) et les difficultés à comprendre les plaintes des patients (27%) sont les raisons principales de leur non-utilisation. L'accès plus rapide aux psychiatres est la principale requête (61%) des médecins généralistes suivis d'un désir de formation (39%). Conclusion : Cette étude montre que la prise en charge de la douleur en santé mentale reste complexe et l'intérêt d'une formation spécifique serait nécessaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ditte, Luc

AUTEUR

  • Hubert, Géraldine
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