Titre original :

Impact pronostique de la dysfonction diastolique à l’effort chez les patients diabétiques de type II indemnes d’insuffisance cardiaque clinique : données issues de la cohorte PRECIDIAB

Mots-clés en français :
  • Dysfonction diastolique
  • diastolic stress test
  • diabète
  • cardiomyopathie diabétique
  • pronostic
  • insuffisance cardiaque

  • Diabète non-insulinodépendant
  • Insuffisance cardiaque
  • Pronostic (médecine)
  • Échocardiographie de stress
  • Diabétiques
  • Diabète de type 2
  • Défaillance cardiaque diastolique
  • Pronostic
  • Épreuve d'effort
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2023ULILM379
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : L’insuffisance cardiaque clinique est fréquente et a une valeur pronostique chez le diabétique. L’étude de la fonction diastolique permettrait de dépister les patients encore asymptomatiques. Son étude à l’effort, ou diastolic stress test, permettrait de diagnostiquer une dysfonction diastolique non présente au repos. L’objectif de notre travail était d’étudier l’impact pronostique à 1 an d’une dysfonction diastolique évaluée à l’effort dans une cohorte de patients diabétique de type 2 en prévention primaire cardiovasculaire. Méthode : L’étude était prospective, observationnelle, monocentrique réalisée au centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille. De juin 2021 à mai 2023, 118 patients étaient inclus et 65 suivis à 1 an, tous issus de la cohorte PRECIDIAB. Une consultation avec échocardiographie transthoracique (ETT) était réalisée à l’inclusion et à 1 an de suivi. L’effort était réalisé à l’inclusion sur ergomètre. La fonction diastolique de repos était définie grâce à l’algorithme des recommandations ASE/EACVI de 2016. La fonction diastolique au faible effort était définie par l’augmentation du rapport E/E’ par rapport au repos et l’élévation du rapport E/E’ > 10 au faible effort (25W). Le critère de jugement principal était la diminution du strain global longitudinale (SGL) ventriculaire gauche de plus de 15% à 1 an par rapport à l’inclusion. Les critères de jugement secondaires étaient l’apparition d’évènements cardiovasculaires majeurs (MACE) et la majoration du taux de NT-proBNP. Résultats : La prévalence de la dysfonction diastolique au repos était de 11,9% (10,2% de fonction diastolique indéterminée). En présence d’une fonction diastolique normale au repos, le diastolic stress test permettait de démasquer une dysfonction diastolique sous-jacente chez 26,2% des patients. Après 1 an de suivi, la présence d’une dysfonction diastolique au repos ou dépistée à l’effort ne permettait pas de prédire la diminution du SGL, la majoration du NT-proBNP ou les MACE. Conclusion : Cette analyse intermédiaire de la cohorte PRECIDIAB, ne retrouve pas d’impact pronostique de la dysfonction diastolique dépistée à l’effort chez les patients diabétiques mais il convient de poursuivre les inclusions et le suivi.

  • Directeur(s) de thèse : Aghezzaf, Samy

AUTEUR

  • Muller, Pierre
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