Titre original :

Epidémiologie des cardiopathies congénitales à l’île de La Réunion : étude rétrospective de 2002 à 2011 au sein du registre des malformations congénitales membre Eurocat

Mots-clés en français :
  • Cardiopathie congénitale, ile de La Réunion, Europe, malformation congénitale, diagnostic prénatal, interruption médicale de grossesse, prévalence, épidémiologie, Eurocat, registre, chromosomique, trisomie 21, micro-délétion, mort-nés

  • Coeur -- Malformations
  • Diagnostic prénatal
  • Avorterment thérapeutique
  • Cardiopathies congénitales
  • Diagnostic prénatal
  • Avortement thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M235
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/07/2014

Résumé en langue originale

Objectifs : Cette étude compare la prévalence des cardiopathies congénitales à l’île de La Réunion avec l’Europe à l’aide de normes standardisées au sein d’EUROCAT et évalue le diagnostic prénatal et l’interruption médicale de grossesse associés à ces cardiopathies. Méthodes : L’étude rétrospective à partir de données extraites du registre des malformations congénitales membre EUROCAT, couvrait 146 263 naissances au total pour la période 2002-2011 sur tout le territoire de l’île. Résultats : Un total de 1 052 cardiopathies congénitales étaient enregistrées, incluant 862 naissances vivantes, 39 morts foetales in utéro à partir de la 16ème semaine de gestation et 151 foetus issus d’une interruption médicale de grossesse (IMG). La prévalence totale des cardiopathies congénitales était de 7.2‰ naissances et la prévalence des naissances vivantes était de 5.9‰ naissances. La prévalence totale des cardiopathies non chromosomiques était de 6.1‰ naissances et Parmi elles, 33% avaient bénéficié d’un diagnostic anténatal (DAN) et 12% avaient eu recours à une IMG. Les cardiopathies non-chromosomiques sévères représentaient 2‰ naissances dont 65.2% avaient bénéficié d’un DAN et 29% avaient eu recours à une IMG. Parmi elles, le ventricule unique (0.17‰), l’anomalie d’Ebstein (0.12‰), le tronc artériel commun (0.17‰) et le défaut septal atrioventriculaire (0.34‰) excédaient les valeurs européennes alors que la coarctation de l’aorte (0.19‰), l’atrésie de la valve pulmonaire (0.03‰) et de la valve aortique (0.05‰) étaient moins fréquentes, tout comme les cardiopathies non-chromosomiques non sévères (anomalies septales ventriculaire (2.67‰) et atriale (1.24‰), et sténose de la valve pulmonaire (0.23‰). La prévalence des cardiopathies chromosomique était de 1.1‰ naissances, dont 65.6% avaient bénéficié d’un DAN et 28.6% avaient eu recours à une IMG. Parmi elles, 37% étaient associées au syndrome de DOWN. Moins d’1/3 des cardiopathies chromosomiques sévères étaient non diagnostiquées. Le DAN n’entraînait pas un recours à l’IMG plus fréquent. Conclusion : De 2002 à 2011, à l’ile de La Réunion, la prévalence des cardiopathies congénitales restait de très loin inférieure à celle de l’Europe. Cette différence est attribuable à des taux de prévalence plus bas des cardiopathies de type non sévère.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Randrianaivo, Hanitra - Edmar, Abdelhafid

AUTEUR

  • Shaikh, Muzna
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