Titre original :

Caractérisation du pattern IRM de « Critical Illness Associated Microbleeds » : comparaison des distributions lésionnelles à l’angiopathie amyloïde et l’angiopathie hypertensive et analyse des facteurs clinico-biologiques associés

Mots-clés en français :
  • Microsaignements

  • Hémorragie cérébrale
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Études comparatives
  • Hémorragie cérébrale
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Étude comparative
Mots-clés en anglais :
  • microbleeds
  • critical illness associated microbleeds

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2023ULILM365
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Un pattern particulier de microsaignements cérébraux chez les patients admis en réanimation et soins intensifs appelé « critical illness associated microbleeds » (CIAM) a été mis en évidence notamment depuis 2020 avec la multiplication d’observations de cas chez des patients infectés au SARS-CoV-2. L’objectif de notre étude est de caractériser la distribution lésionnelle de ce pattern et de la comparer aux pathologies courantes pourvoyeuses de microsaignements, et d’analyser les facteurs associés au développement de ce pattern. Méthode : Un groupe de 22 patients présentant un tableau clinico-radiologique de CIAM ont été sélectionnés dans le PACS du CHU de Lille entre 2014 et 2021. La topographie et la distribution des microsaignements chez ce groupe a été comparée à celle de deux autres groupes (angiopathie amyloïde et angiopathie hypertensive) à l’aide de l’échelle MARS (Microbleed Anatomic Rating Scale). Les lésions associées aux microsaignements et des facteurs clinico-biologiques possiblement corrélés au CIAM ont aussi été collectés. Résultats : Les microsaignements étaient globalement plus nombreux et l’atteinte plus sévère et marquée dans le groupe CIAM (p < 0,001). On dénombrait plus de microsaignements profonds dans le groupe CIAM ou angiopathie hypertensive que dans l’angiopathie amyloïde (p < 0,001). Au sein des microsaignements profonds, le groupe CIAM se distinguait par une atteinte préférentielle du corps calleux, de la jonction cortico-sous-corticale, des capsules internes et de la substance blanche profonde et périventriculaire tandis que l’angiopathie hypertensive touchait nettement plus les noyaux gris centraux (p < 0,001). Dans le groupe CIAM, les facteurs relatifs à l’hypoxie étaient les plus représentés et les patients étaient significativement plus jeunes (p < 0,001). L’infection à la COVID19 n’était pas un facteur discriminant dans le développement de ce pattern dans notre étude. Conclusion : La distribution lésionnelle du CIAM se distingue de celle de l’angiopathie amyloïde et de l’angiopathie hypertensive par les territoires vulnérables que sont le corps calleux, la jonction cortico-sous corticale, les capsules internes et la substance blanche profonde et périventriculaire.

  • Directeur(s) de thèse : Yepremian, Sevak

AUTEUR

  • Daussy, Pierre
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