Titre original :

Évaluation de la prévalence des anomalies de la coagulation, de l’hémogramme et des marqueurs de l’inflammation en phase chronique d’une dissection aortique de type B et de leur influence pronostique potentielle

Mots-clés en français :
  • Dissection aortique
  • type B
  • D-Dimères
  • facteur prédictif
  • coagulation
  • inflammation
  • chronique
  • mauvais pronostic

  • Dissection aortique
  • Troubles de la coagulation du sang
  • Hémogramme
  • Inflammation
  • Anévrysme disséquant
  • Troubles de l'hémostase et de la coagulation
  • Hémogramme
  • Inflammation
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie vasculaire ; Médecine vasculaire
  • Identifiant : 2023ULILM360
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Le pronostic des patients ayant survécu à la phase aiguë d’une dissection aortique de type B reste mauvais à moyen terme, notamment avec le risque de présenter un nouvel évènement aortique. La dissection dans sa phase aiguë s’accompagne de troubles de la coagulation et de l’hémogramme, ainsi que d’un syndrome inflammatoire biologique. La persistance de ces anomalies biologiques à la phase chronique n’a jamais été analysée. Dans ce contexte, il est étudié la prévalence des troubles de la coagulation à la phase chronique et leur association potentielle avec le devenir des patients. Méthode : Étude pronostique monocentrique rétrospective menée dans une cohorte de patients ayant eu une réévaluation complète dans les suites d’une dissection aortique de type B. Ce bilan vasculaire, comprenant un examen clinique, biologique et morphologique, a été réalisé au CHU de Lille entre 2014 et 2021. Un suivi pronostique évaluant l’association entre les troubles de la coagulation et de l’hémogramme, et le risque de présenter un nouvel évènement aortique a été réalisé. Une comparaison entre les patients ayant bénéficié d’un traitement médical exclusif et ceux ayant reçu une prise en charge chirurgicale à la phase aiguë a été étudié. Résultats : 103 patients, âgés en moyenne de 64 ans ont été inclus, avec un ratio homme/femme de 2,4. 65 % des patients ont bénéficié d’un traitement médical exclusif. 70 % de la cohorte présentait un taux de D-Dimères au-dessus des normes physiologiques, dont 100 % des patients ayant bénéficié d’une intervention à la phase aiguë (p < 0, 001 par rapport au traitement médical exclusif). Le syndrome inflammatoire biologique était moins important dans le groupe traitement médical exclusif, respectivement p = 0, 045 et p = 0, 001 pour les taux de fibrinogène et de CRPus. Durant le suivi médian de 50 mois, 28 patients ont présenté un événement aortique majeur. Aucune association statistique n’a été trouvée entre les perturbations biologiques et le pronostic défavorable. Conclusion : Le pronostic des dissections aortiques de type B à la phase chronique reste mauvais. Il persiste un syndrome inflammatoire biologique et des perturbations de la coagulation à distance de l'épisode aigu. Une influence potentiellement néfaste de celles-ci sur le risque aortique résiduel n’a pas été démontrée dans cette étude.

  • Directeur(s) de thèse : Delsart, Pascal

AUTEUR

  • Croc, Aurélien
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