Titre original :

Relation entre l’adaptation du traitement immunosuppresseur et la mortalité chez les patients transplantés rénaux hospitalisés en réanimation pour choc septique : une étude de cohorte rétrospective multicentrique

Mots-clés en français :
  • Transplantation rénale
  • choc septique
  • immunosuppresseurs
  • mortalité

  • Rein -- Transplantation
  • Choc septique
  • Immunosuppresseurs
  • Mortalité
  • Transplantation rénale
  • Choc septique
  • Immunosuppresseurs
  • Mortalité
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2023ULILM358
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La transplantation rénale est considérée comme le meilleur traitement de la maladie rénale chronique et nécessite l’administration d’immunosuppresseurs (IS) qui prédisposent aux infections. Le fait que les IS doivent être modifiés, et de quelle manière, afin de favoriser la survie des patients lors du choc septique (CS) est une problématique importante dont la réponse reste à ce jour inconnue. L’objectif principal était d’établir s’il existe une association entre le régime d’IS lors du CS et la mortalité à J28. Les objectifs secondaires étaient de décrire les pratiques d’adaptation des IS lors du CS et d’identifier d’autres facteurs associés à la mortalité. Matériel et méthode : Recueil rétrospectif dans 4 centres Français de tout patient adulte transplanté rénal admis en réanimation pour CS entre 2008 et 2022. L’association à la mortalité était évaluée au moyen d’analyses de survie univariée et multivariée. Résultats : 123 séjours rendant compte de 115 patients ont été inclus, dont 117 dans les analyses de survie. L’âge médian était de 58.00 [14.00, 142.50] ans. Le SOFA moyen était de 10.56 ± 3.66. La première origine des CS était urinaire pour 46 (37.4%) patients, la seconde respiratoire pour 43 (35%) patients. En analyse univariée, le site d’origine du CS était associé au décès à J28 (p=0.028) et J90 (p=0.039), tout comme le recours à la ventilation mécanique (p<0.01). Le régime d’IS de base n’était pas associé à la mortalité à J28 (p=0.094) ou J90 (p=0.052). Le régime d’IS lors du CS n’était pas associé au décès à J28 (p=0.18) mais l’était à J90 (p=0.038). En analyse multivariée, les facteurs significativement associés à la mortalité étaient le SOFA (HR=1.16 [1.05 – 1,3] and HR=1.16 [1.06 – 1.3] respectivement à J28 et J90) et le régime d’IS lors du SS, au seuil pour la significativité : HR=0.36 [0.127 – 1] et HR=0.39 [0.16 – 1] pour le groupe CNI+GS comparé aux autres. Conclusion : Chez les patients transplantés rénaux, le régime d’IS tendait à être associé à la mortalité à 28 jours après ajustement sur le SOFA et d‘autres potentiels facteurs de confusion. Tout particulièrement, il existait un meilleur pronostic pour les patients traités par GS et CNI en comparaison avec les autres régimes. Ces résultats remettent en question le fait communément admis que les IS doivent être suspendus ou diminué lors du CS.

  • Directeur(s) de thèse : Millot, Guillaume

AUTEUR

  • Lefebvre, Thomas
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