Titre original :

Seconde procédure d’ablation de fibrillation atriale : constatations électrophysiologiques et impact de la stratégie employée sur la récidive d’arythmie

Mots-clés en français :
  • Fibrillation atriale
  • seconde procédure
  • reconnexion veineuse

  • Fibrillation auriculaire
  • Ablation percutanée
  • Récidive (médecine)
  • Fibrillation auriculaire
  • Ablation par cathéter
  • Procédures de chirurgie cardiovasculaire
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2023ULILM354
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Une partie non négligeable de patients ayant subi une première procédure d’ablation de fibrillation atriale avec isolation des veines pulmonaires vont récidiver de l’arythmie. Les mécanismes sous tendant cette récidive et la meilleure stratégie ablative à proposer sont encore à définir. Objectif : Décrire le mode de récidive sur le plan électrophysiologique des patients lors de la seconde procédure. Évaluer l’impact sur la récidive d’arythmie de différentes stratégies employées (isolation veineuse, compartimentalisation par ligne, défragmentation, stratégie combinée). Rechercher des caractéristiques impactant la probabilité de maintien sinusal malgré deux procédures. Méthodes : Étude monocentrique au CHU de Lille, observationnelle rétrospective, incluant l’ensemble des patients adressés pour une seconde procédure d’ablation entre janvier 2019 et janvier 2022. Les paramètres analysés étaient la présence de reconnexion veineuse ou non, et la présence et l’extensivité d’un bas voltage atrial. Au cours du suivi des patients, la récidive de fibrillation atriale était analysée selon la stratégie qui avait été employée. Résultats : 90 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 60 +/- 9 ans, à prédominance d’hommes (65%) et de forme paroxystique (45%). 80% des patients présentaient une reconnexion d’au moins une veine pulmonaire. La stratégie ablative la plus fréquemment réalisée était une nouvelle déconnexion veineuse, chez 87% des patients, mais chez 43% d’entre eux il été également décidé la création de lignes. Nous n’avons pas démontré de supériorité d’une stratégie sur une autre sur la survie sans récidive de fibrillation atriale. En analyse multi variée, le seul paramètre significativement associé à une moindre récidive était le sexe masculin (p = 0,022). Si la présence d’un bas voltage atrial ne distinguait pas les patients récidivants dans la première année du suivi, il existait une tendance à d’avantage de récidive après les douze premiers mois chez les patients avec du bas voltage, marqueur d’un remodelage atrial. Conclusion : Dans notre étude, nous n’avons pas montré de différence significative entre les différentes stratégies employées lors d’une seconde procédure d’ablation de fibrillation atriale sur la survie sans arythmie.

  • Directeur(s) de thèse : Klein, Cédric

AUTEUR

  • Gorski, Maxime
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