Titre original :

Les effets de différentes utilisations des jambes lors d'une natation sur la puissance lors d'un enchainement cyclisme et course à pied d'un triathlon simulé.

Mots-clés libres :
  • Triathlon ; jambes ; vélo critérium
  • Triathlon ; leg kick ; criterium bike
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMAS_2023_077
  • Faculté/Ecole : STAPS
  • Date de soutenance : 29/06/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
  • Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Objectifs : Le but de cette étude est de déterminer si, un lors d’un triathlon XS, l’utilisation des jambes en natation permet une amélioration de la performance sur un effort à vélo type critérium de 20 minutes et sur une course à pied de 10 minutes. Méthode : Un groupe de 7 triathlètes modérément entrainés (1.73m +/-10.7 ; 68kg +/-18.8 ; 27ans +/-16.17) s’entrainant en moyenne 10.6 +/-3.3 heures par semaine ont réalisé les tests de cette étude. Afin de déterminer ses effets, nous procédons à une phase de prétest (PT) sur les trois disciplines de manière séparées (400m NL en bassin de 25m ; 20 minutes vélo sur HomeTrainer (HT) avec 10 accélérations au-delà de PMA ; 10 minutes de course à pied sur tapis) en semaine 1 et 2. En semaine 3, nous effectuons le premier test avec les mêmes épreuves enchainées, à fond. La moitié du groupe effectue le protocole en n’utilisant pas les jambes en natation (T1), l’autre moitié en utilisant les jambes en natation (T2). Lors de la semaine 4, le même protocole était mis en place, avec la répartition inverse. Les données chronométriques en natation, de puissance à vélo, chronométrique et de fréquence de pas en course à pied, étaient recueillies. Lle RPE étaient recueillis afin de déterminer si l’effort était maximal. Résultats : L’étude menée a montré des différences significatives entre le T1 et le T2 pour la puissance moyenne (WMoy), la moyenne de puissance pic (WPicMoy) et la conservation des pics de puissance sur le vélo (%WPic). Sur l’ensemble de ces paramètres, le T2 est supérieur au T1 avec des différences moyennes de +4,45% pour WMoy, +9.59% pour WPicMoy, +5,39% pour %WPic. Aucune différence significative de vitesse n’a été trouvé entre une natation avec et sans jambes pour nos athlètes. Concernant la course à pied, l’effet des jambes ou non en natation n’a pas montré de différence significative, mais l’effet de l’effort complet a réduit la vitesse moyenne en course à pied de 7.94% (T1) et 8.06% (T2) comparativement à la vitesse du PT. La fréquence moyenne, elle, diminue significativement de 1.77 pas par minute (PPM) pour le T2 et non significativement de 1.66 PPM pour le T1. Conclusion : L’utilisation des jambes lors d’une natation de 400m serait recommandée si l’on souhaite optimiser sa puissance et les relances à vélo sur une partie cycliste de type critérium. La faible taille du groupe échantillon ainsi que son niveau peuvent être des biais qui diminuent la crédibilité des informations discutées dans cette étude.

Résumé traduit

Objectives : The goal of this study is to identify if during a XS Triathlon, leg kick use generates a performance improvement on successive type criterium 20 minutes bike and 10 minutes of running all out Method : A group of medium-level triathletes (1.73m +/-10.7 ; 68kg +/-18.8 ; 27yo +/-16.17 ) training for an average of 10.6 +/-3.3 hours per week were selected to make this study. To determine those effects, we proceed in a pretest phase (PT) on the three disciplines separated (400m NL in 25m pool ; 20 minutes bike on HomeTrainer (HT) with 10 accelerations above PMA ; 10 minutes running on the treadmill) on week 1. Then on week 2, the first test was done with de same events in a row and full out. Half the group did the test while not using leg kicks during the swimming part (T1), the other half did while using leg kicks during the swimming part (T2). During week 3, the same test was done again, but with the reverse modalities. Chronometric data in swimming, power on the bike, chronometric and strides frequency in running were measured. Heart rate (FC) and perceived effort (RPE) were taken in order to identify if the intensity of effort was maximum. Results : The study showed several significative differences between T1 and T2 for average power (WMoy), average peak power (WPicMoy) and peak power conservation rate on the bike part (%WPic). For those characteristics, T2 was found superior to T1 with average differences equivalent to +4.45% for WMoy, +9.59% for WPicMoy, +5.39% for %WPic. No significative differences were found between the pace of no leg kick swimming and leg kick swimming for those athletes. About the running part, no significant differences were found in the pace between T1 and T2. However, the full-out effort of swimming and biking reduced our athletes' average speed by 7.94% (T1) and 8.06% (T2) compared to PT pace. Average stride frequency was lowered significantly by 1.77 strides per minute (PPM) for T2 and non significantly by 1.66 PPM for T1. Conclusion : The use of leg kicking in a swimming leg as short as 400m would be recommended if you wish to optimize the power and peak power delivered on the bike of a criterium-type cycling leg. The poor size of our group sample and its medium athletic level could be a bias that diminishes the credibility of the information discussed in the study.

  • Directeur(s) de mémoire : Coquart, Jérémy
  • Membre(s) du jury : Garcin, Murielle

AUTEUR

  • Hupin, Alexis
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