Titre original :

L'imagerie motrice, un atout dans la performance des compétiteurs de bloc en escalade ?

Mots-clés libres :
  • Imagerie motrice ; escalade ; bloc ; mémorisation ; chronométrie
  • Motor imagery ; climbing ; bouldering ; memorization ; timing
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMAS_2023_075
  • Faculté/Ecole : STAPS
  • Date de soutenance : 17/05/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
  • Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Cette étude évalue l’impact de l’imagerie motrice sur les performances des grimpeurs. L’objectif était de mesurer l’évolution de la combinaison de ces deux pratiques avec des athlètes d’un bon niveau en escalade qui ont déjà pratiqués quelques compétitions mais ne se sont pas entraînés spécifiquement pour ce format. Deux groupes de 10 grimpeurs ont été formés : le premier groupe pratiquait uniquement le cycle d’escalade à raison de 2 fois par semaine tandis que le second groupe pratiquait le même cycle d’escalade ainsi que 2 séances d’imagerie motrice par semaine. Le protocole mis en place a duré 10 semaines. Le test avait pour but d’évaluer les performances des athlètes lors d’un format correspondant aux phases finales des compétitions de bloc. Lors de ce test, deux modalités ont été testées : une modalité courte où l’athlète n’avait que 2 minutes de lecture avant de grimper le bloc (pendant 4 minutes) ainsi qu’une modalité longue qui, en plus des 2 minutes de lecture, donne aux athlètes 10 minutes « d’attente » en isolation avant de grimper. Au vu des résultats, on peut en déduire que l’imagerie motrice a bel et bien eu un impact sur la performance des grimpeurs lors de la modalité longue. Pour tester la mémorisation, j’ai créé un questionnaire qui reproduit les conditions des phases finales de bloc. On observe une amélioration significative entre le premier et second test mais aucun lien n’a été trouvé entre les résultats lors du second test et le pourcentage d’évolution lors de la modalité longue. Un test de chronométrie a également été mis en place. On remarque une différence importante de l’écart entre le temps imaginé et le temps de l’action réelle lors du passage des deux blocs : un facile et un difficile. L’imagerie motrice est donc un outil très intéressant puisqu’il est accessible tout en permettant d’améliorer les performances des grimpeurs. Bien que l’imagerie motrice demande peu de matériel, il semble tout de même intéressant d’avoir une intervention extérieure pour avoir de bonnes bases de travail ainsi qu’un cadre d’entraînement. L’imagerie motrice semble avoir un énorme potentiel en escalade, elle peut être intégrée dans un programme d’entraînement assez facilement, sans créer de fatigue physique supplémentaire.

Résumé traduit

This study evaluates the impact of motor imagery on climbers' performance. The objective was to measure the evolution of the combination of these two practices with athletes of a good level in climbing who had already practiced some competitions but had not trained specifically for this format. Two groups of 10 climbers were formed: the first group practised only the climbing cycle twice a week while the second group practised the same climbing cycle plus 2 motor imagery sessions per week. The protocol was implemented over a period of 10 weeks. The aim of the test was to evaluate the athletes' performance in a format corresponding to the final stages of bouldering competitions. In this test, two modalities were tested: a short modality where the athlete had only 2 minutes of reading before climbing the boulder (for 4 minutes) and a long modality which, in addition to the 2 minutes of reading, gave the athletes 10 minutes of "waiting" in isolation before climbing. From the results, we can deduce that the motor imagery did have an impact on the climbers' performance during the long modality. To test memorization, I created a questionnaire that reproduces the conditions of the final bouldering phases. There was a significant improvement between the first and second test, but no link was found between the results of the second test and the percentage of evolution in the long modality. A timing test was also carried out. A significant difference in the time difference between the imagined time and the time of the real action was noted during the passage of the two blocks: one easy and one difficult. Motor imagery is therefore a very interesting tool because it is accessible and at the same time allows the climbers to improve their performance. Although motor imagery requires little equipment, it seems interesting to have an external intervention to have a good basis for work and a training framework. Motor imagery seems to have a huge potential in climbing, it can be integrated into a training programme quite easily, without creating additional physical fatigue.

  • Directeur(s) de mémoire : Quinet, Laurence
  • Membre(s) du jury : Garcin, Murielle

AUTEUR

  • Hache, Jérôme
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