Titre original :

L'influence du cycle menstruel sur le profil accélération/vitesse en sprint chez des jeunes joueuses de rugby élite

Mots-clés libres :
  • Cycle menstruel ; sprint ; rugby ; hormones ; performance
  • Menstrual cycle ; sprint ; rugby ; hormones ; performance
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMAS_2023_065
  • Faculté/Ecole : STAPS
  • Date de soutenance : 29/06/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
  • Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Objectifs & Hypothèse : Le cycle menstruel est un ensemble de phénomènes physiologiques chez la femme qui va préparer son organisme en vue d’une éventuelle fécondation. Cela va notamment provoquer des variations de sécrétions d’hormones dont deux principales : les oestrogènes et la progestérone. Un nombre important de femmes utilisent des contraceptifs hormonaux afin de ne pas tomber enceinte. Notre but est de connaitre l’influence du cycle menstruel et des contraceptifs hormonaux sur les performances. Méthode : 17 jeunes joueuses de rugby élite réparties en deux groupe (avec ou sans contraception hormonale) ont réalisé 2 sprints de 40 mètres à intensité maximale, 3 fois par semaine pendant 5 mois. Chacune a porté un GPS de la marque GPexe, qui a déterminé via son algorithme, un profil accélération-vitesse, mesurant les variables suivantes : vitesse maximale théorique et réelle, accélération maximale théorique et temps au 10, 20 et 30 mètres. 3 facteurs ont été mis en avant dans l’analyse : l’effet du temps (entre deux cycles), le moyen de contraception et les phases du cycle menstruel. Les performances entre le début et la fin du protocole ont été analysées. Résultats : Aucune variation ou interaction significative concernant les facteurs phases, temps (entre deux cycles) ou groupe de chacune des variables analysées (a0, v0, vMax, T10, T20, T30) n’a été relevé. Cependant, les performances concernant la vitesse maximale théorique et réelle, la force horizontale et la puissance maximale horizontale ont augmenté de manière significative. Conclusion : Les différentes phases du cycle menstruel incluant différents processus biologiques tel que des variations d’hormones n’aurait pas un impact assez important pour faire varier significativement les performances au sprint. De même, l’utilisation de contraceptifs hormonaux n’a pas eu d’impact significatif sur les performances. Cependant, une évolution du protocole mis en place dans cette étude, particulièrement en se servant des limites existantes de celui-ci, pourrait permettre de trouver des résultats probants. Les possibilités de recherche restent considérables sur le cycle menstruel en lien avec les performances, notamment en prenant en compte le profil hormonal de l’athlète. Il est à noter que la répétition de l’exécution de sprint plusieurs fois par semaine pendant cinq mois a participé à l’amélioration des performances (avec une taille d’effet moyenne à élevée).

Résumé traduit

Purpose & Hypothesis: The menstrual cycle is a set of physiological phenomena that prepare a woman's body for the possibility of fertilization. This involves variations in hormone secretion, of which estrogen and progesterone are the two main ones. Many women use hormonal contraceptives to prevent pregnancy. Our aim is to understand the influence of the menstrual cycle and hormonal contraceptives on performance. Methods: 17 young elite female rugby players divided into two groups (with or without hormonal contraception) carried out 2 40-metres sprints at maximal intensity, 3 times a week for 5 months. Each player wore a GPexe GPS, which used its algorithm to determine an Acceleration-Speed Profile, measuring the following variables: theoretical and actual maximum speed, theoretical maximum acceleration and time at 10, 20 and 30 metres. 3 factors were highlighted in the analysis: the effect of time (between two cycles), the method of contraception and the phases of the menstrual cycle. Performance between the start and end of the protocol was analysed. Results: There were no significant variations or interactions in the phase, time (between cycles) or group factors for any of the analyzed variables (a0, v0, vMax, T10, T20, T30). However, performance of theoretical and actual maximum speed, horizontal force and horizontal maximum power increased significantly. Conclusion: The different phases of the menstrual cycle, including different biological processes such as hormone variations, would not have a significant impact on sprint performance. Similarly, the use of hormonal contraceptives had no significant impact on performance. However, an evolution of the protocol used in this study, particularly by making use of its existing limitations, could lead to convincing results. There remains considerable scope for research into the menstrual cycle in relation to performance, particularly by considering the athlete's hormonal profile. It should be noted that repeating the sprint several times a week for five months helped to improve performance (with a medium to high effect size).

  • Directeur(s) de mémoire : Daussin, Frédéric
  • Membre(s) du jury : Garcin, Murielle

AUTEUR

  • Blanc, Julien
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