Titre original :

Effets d’un entraînement en hypoventilation volontaire à bas volume pulmonaire (VHL) sur la performance en altitude

Mots-clés libres :
  • Entraînement en altitude ; répétition de sprint ; hypoventilation ; VHL ; fatigue
  • Altitude training ; repeated-sprint ability ; hypoventilation ; VHL ; fatigue
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMAS_2023_039
  • Faculté/Ecole : STAPS
  • Date de soutenance : 19/06/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
  • Parcours : RSSAP Recherche en Sciences du Sport et de l’Activité Physique

Résumé

Cette étude avait pour objectif d’observer les effets de 4 semaines d’entraînement de répétition de sprints en VHL sur la performance en altitude. Un total de 20 coureurs devaient intégrer l’étude afin de former un groupe expérimental (VHL, n = 10) et un groupe contrôle (RSN, n = 10). Avant et après la période d’entraînement, les sujets ont réalisés deux tests de VMA sur tapis roulant, l’un en condition de normoxie et l’autre en condition d’hypoxie simulée (2800m). Le test en normoxie permettait de déterminer la vitesse de course des entraînements et celui en hypoxie permettait de comparer les performances réalisées après la période d’entraînement. Durant celle-ci, les sujets ont réalisé 8 entraînements de haute intensité à 110% de leur VMA, soit deux par semaine. Il s’agissait de réaliser 3 séries de 8 à 12 répétitions en course comprenant 8 à 10 secondes d’effort pour 20 secondes de récupération active, et 3 à 4 minutes de récupération semi active entre les séries. Cependant, l’étude est toujours en cours car nous avons rencontré des problèmes de matériel au laboratoire qui ont ralenti l’avancée du protocole. En vue des études précédentes, nous espérons que la formation en RSH-VHL aura permis aux sujets du groupe expérimental d’améliorer leurs performances au test de VMA en altitude alors que celles du groupe contrôle seraient inchangées. Nous supposons que la VO2max de ces sujets ne change pas puisque les améliorations de performance seraient en lien avec une meilleure résistance à la fatigue. En conclusion, nous expérimentons toujours les effets de 4 semaines d’entraînement en course en VHL de haute intensité au niveau de la mer sur la performance en altitude lors d’un test de VMA. Compte tenu de l’essor de cette méthode, d’autres investigations mêlant le VHL et l’altitude devront être réalisées en plus d’autres champs d’expérimentations envisageables.

Résumé traduit

The main goal of this study was to observe the effects of 4 weeks of repeated-sprints training in VHL on the altitude performance. A total of 20 runners were supposed to join the study to form an experimental group (VHL, n = 10) and a control group (RSN, n = 10). Before and after the training period, the subjects performed two treadmill VMA tests, one in a normoxy condition and one in a simulated hypoxia condition (2800m). The normoxy test determined the speed of the training period and the hypoxia test compared the performance achieved after the training period. During this one, the subjects performed 8 trainings of high intensity workout at 110% of their VMA, two per weeks. It was to perform 3 runs of 8 to 12 runs with 8 to 10 seconds of effort for 20 seconds of active recovery. Between each set, subjects had 3 to 4 minutes of semi-active recovery. However, the study is still ongoing as we have encountered equipment problems in the laboratory that have slowed down the progress of the protocol. In view of the previous studies, we hope that the training in RSH-VHL will have enabled the subjects of the experimental group to improve their performance in the VMA test at altitude while those of the control group would be unchanged. We assume that the VO2max of these subjects does not change because we think that the performance improvements would be related to better fatigue resistance. In conclusion, we are still experiencing the effects of 4 weeks of sea-level high intensity VHL running training on altitude performance during a VMA test. In view of the development of this method, other investigations involving VHL, and altitude will have to be carried out in addition to other possible fields of experimentation (genetics, specific preparation…).

  • Directeur(s) de mémoire : Woorons, Xavier
  • Membre(s) du jury : Daussin, Frédéric

AUTEUR

  • Turquais, Max
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