Titre original :

Evolution de la densité minérale osseuse chez les patients transplantés rénaux

Mots-clés en français :
  • Densitométrie osseuse, greffe rénale, trouble du métabolisme osseux

  • Insuffisance rénale chronique
  • Rein -- Transplantation
  • Os
  • Densitométrie osseuse
  • Insuffisance rénale chronique
  • Transplantation rénale
  • Maladies osseuses métaboliques
  • Densité osseuse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2014LIL2M232
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2014

Résumé en langue originale

Introduction : Les maladies rénales chroniques peuvent s’accompagner de trouble minéraux et osseux potentiellement à l’origine d’une fragilité osseuse et d’un risque fracturaire augmenté. L’objectif de l’étude était d’observer l’évolution densitométrique à 2 ans des patients greffés rénaux. Méthodes : Cette étude longitudinale a analysé les patients ayant bénéficié d’une greffe rénale entre 2005 et 2011 suivi au CHRU de Lille. Les patients étaient inclus s’ils avaient eu une évaluation osseuse (avec densitométrie osseuse (DMO), radios du rachis et bilan biologique) et une DMO de contrôle. Le premier bilan était fait en moyenne à 9 mois de la greffe dans le service de rhumatologie puis le second 2 ans plus tard. Résultat : 259 patients ont pu être analysés dont 96 femmes avec un âge moyen de 49,7±12,1 ans lors de la greffe. La durée moyenne de dialyse était de 3,2 ±3,3 ans. Pour 75 patients (29,0%) un protocole d’arrêt précoce des corticoïdes 7 jours après la greffe (PAPC) sans reprise a été permis. Un tassement vertébral au bilan radiographique d’HDJ était retrouvé pour 28 patients. Une ostéoporose et une ostéopénie à l’HDJ étaient retrouvées respectivement chez 101 et 125 patients. Un traitement antiostéoporotique par bisphosphonates a été initié pour 95 patients. Chez tous les patients, le gain densitométrique à la DMO de contrôle était significatif soit 3,9%±6,6 au rachis lombaire, 2,6%±7,6 au col fémoral et 3,0%±7,2 à la hanche total (p<0,0001). Entre les patients traités ou non par bisphosphonates, la différence de gain densitométrique était significative aux trois sites de mesures (p=0,012) en faveur des patients traités. Il n’y avait pas de différence entre l’alendronate et le risedronate (p=0,457). Le PAPC offrait un gain densitométrique plus important qu’une corticothérapie prolongée au niveau du rachis lombaire (2,1%, p=0,019) et de la hanche totale (2,0%, p=0,044). Chez les patients non traités par bisphosphonates, la régression multiple en pas à pas montrait une association négative entre le gain densitométrique et la durée de la corticothérapie, et positive pour les phosphatases alcalines osseuses et l’absence de fracture. Aucune corrélation n’était retrouvée entre la variation de la DMO et la durée de dialyse ou la fonction rénale. Conclusion : Les patients greffés rénaux présentent une fragilité osseuse. Le traitement par bisphosphonate et l’arrêt précoce de la corticothérapie permettent d’améliorer leur statut densitométrique dans les 3 premières années de la greffe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gerot-Legroux, Isabelle

AUTEUR

  • Segaud, Nicolas
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