• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2023ULILM340
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Les MG prennent en charge les femmes dans leur globalité et sur le plan gynécologique. Les MG ne se trouvaient pas assez compétents dans ce domaine. L’un des principaux freins à l’activité était le manque de formation. Le stage de santé de la femme semblait le moins adapté à la formation des IMG. Objectif : L’objectif était d’identifier les attentes des IMG de la faculté de Lille concernant leur(s) stage(s) de santé de la femme. Méthode : Une étude qualitative était menée d’août 2022 à février 2023. Onze entretiens individuels semi-dirigés étaient réalisés auprès d’IMG de la faculté de médecine de Lille Henri Warembourg. Les entretiens étaient réalisés par deux chercheuses avec le même guide d’entretien. Après retranscription puis codage avec triangulation, une analyse inductive générale a été effectuée. Résultats : Le choix du stage dépendait du CH et du lieu de vie des IMG. Ils espéraient acquérir des compétences utiles à leur future pratique. Les IMG espéraient assister à des consultations de gynécologie médicale. Ils souhaitaient apprendre le suivi d’une grossesse non compliquée et du post-partum ; connaître le suivi gynécologique d’une femme au cours de sa vie (examen gynécologique, ménopause, contraception, fertilité, IST, cancers gynécologiques, allaitement) ; savoir gérer une urgence gynécologique ; savoir prendre en soins les victimes d’agression sexuelle ; se former à l’échographie, assister à des accouchements physiologiques et communiquer de façon adaptée avec les patientes. Les IMG mentionnaient des pistes d’amélioration : encadrement ; adaptation du nombre de postes et de l’activité en stage ; suppression de l’activité aux urgences, au bloc opératoire et en hospitalisation ; meilleure définition de leur rôle en suites de couches. Ils aimeraient recevoir des cours, une formation à l’échographie, assister à des accouchements physiologiques et prendre en soins les grossesses pathologiques. Ils souhaiteraient qu’il y ait plus de stages ambulatoires. Conclusion : Les stages ambulatoires en CPEF semblent répondre aux attentes des IMG. Ce travail interroge sur l’efficience de la réalisation d’un stage de santé de la femme d’une durée de six mois. Il faut repenser la place des IMG au sein de ces stages afin de leur apporter une formation à la hauteur de leur future pratique.