Titre original :

Vécu des stages en santé de la femme par les internes de médecine générale de la Faculté de médecine de Lille

Mots-clés en français :
  • Internes de médecine générale
  • santé de la femme
  • stage
  • vécu

  • Femmes -- Santé et hygiène
  • Résidents (médecine)
  • Stages
  • Médecine -- Étude et enseignement
  • Vécu
  • Santé des femmes
  • Internat et résidence
  • Stage pratique guidé
  • Stage de formation clinique
  • Enseignement spécialisé en médecine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM339
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Face à une démographie médicale diminuant progressivement, les jeunes médecins doivent être formés aux mieux afin de répondre aux problèmes de santé de la femme dans leur pratique. Plusieurs études montrent que les médecins généralistes ne s’y sentent pas à l’aise. Le stage de santé de la femme, obligatoire dans le DES de médecine générale, a été mis en place pour former les jeunes internes. Cette étude s’intéresse au vécu des stages en santé de la femme par les internes de médecine générale de Lille. Matériels et méthodes : Cette étude qualitative a été réalisée au travers de 11 entretiens individuels compréhensifs parmi des internes ayant effectué au moins un stage en santé de la femme. Ils se sont portés volontaires et appartiennent aux promotions issues des ECN 2019 et 2020 de la faculté de médecine de Lille. Les données ont été interprétées en utilisant la technique de l’analyse inductive générale. Résultats : Les avis concernant le stage de santé de la femme étaient mitigés. L’encadrement influait sur l’appréciation du stage puisque les internes ayant été satisfaits de la séniorisation appréciaient leur stage. Le manque de confiance en soi, qui était un frein pour les étudiants qui se sentaient rassurés par cette séniorisation, semblait diminuer à mesure qu’ils acquéraient de l’expérience. La formation à la santé de la femme était inégale selon les terrains de stage. Les internes rapportaient avoir acquis de l’expérience mais déploraient n’avoir quasiment pas réalisé de gestes techniques (poses ou retraits de DIU ou d’implants) notamment dans les stages hospitaliers. Ils regrettent de ne pas avoir participé suffisamment aux consultations de gynécologie médicale. Ils reconnaissent l’intérêt de réaliser quelques jours de stages aux urgences gynécologiques et en hospitalisation. Certains internes décrivaient un manque d’intégration dans les équipes de soins. Les relations avec ces dernières étaient fluctuantes notamment avec les sages-femmes. Néanmoins, les étudiants admettaient avoir beaucoup appris auprès d’elles. Certains étudiants avaient le sentiment que leur formation n’était pas prioritaire et qu’ils devaient pallier un manque de personnel hospitalier. Conclusion : Les stages de santé de la femme à Lille sont vécus différemment selon le terrain de stage et la formation proposée par ceux-ci. Il semblerait intéressant de réaliser une étude quantitative afin de confirmer ses résultats ou encore de développer la pratique des gestes de santé de la femme en stage afin de corriger cette carence décrite par les étudiants.

  • Directeur(s) de thèse : Caremelle, Yannick

AUTEUR

  • Vanderbecq, Laura
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