• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_SMAS_2023_017
• Faculté/Ecole : STAPS
• Date de soutenance : 28/06/2023
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : APAS Activité physique Adaptée et Santé
• Parcours : APAS Activité physique Adaptée et Santé

Résumé

Au cours du temps, la prévalence de l’obésité n’a cessé d’augmenter, jusqu’à atteindre des records principalement dans les pays développés de l’hémisphère nord. La région des hauts de France y est particulièrement confrontée, et dans un contexte ou la société de consommation est prédominante, mais dans le même temps l’image corporelle influence le monde, il existe ainsi une cassure dans notre société, générant cette augmentation de la prévalence de l’obésité. Dans ce même contexte, nous y retrouvons divers traitements, régimes, astuces qui permettraient soit disant une grande perte de poids en peu de temps. Néanmoins, et les professionnels de santé en ont davantage conscience, mais l’obésité ne se résume pas uniquement à un déséquilibre de la balance énergétique. C’est une réelle pathologie bien plus complexe, dont le versant psychologique est bien souvent sous-estimé. Raison pour laquelle il est nécessaire de traiter de l’obésité dans sa globalité, d’être à l’écoute du patient et de s’adapter à ses besoins et de prendre son temps. Avec la massification des prises en charge dans les centres de santé, dans les hôpitaux et toute autres structures, nous retrouvons des prises en charge de plus en plus courte, alors qu’il faudrait à contrario prendre son temps. Ainsi, nous pouvons nous demander, si nous prenons la prise en charge de l’obésité dans sa globalité, avec pleine conscience et écoute des patients, bien que la prise en charge soit courte, peut-il exister des effets bénéfiques de cette dernière chez nos sujets ? Et peut-elle provoquer une modification du style de vie sur du moyen/long terme afin d’optimiser les effets bénéfiques de l’activité physique pour la santé mentale, physique et sociale des patients.

Résumé traduit

Over time, the prevalence of obesity has risen steadily, reaching record levels mainly in the developed countries of the northern hemisphere. The Hauts-de-France region is particularly affected, and in a context where consumer society is predominant, but at the same time body image influences the world, there is a split in our society, generating this increase in the prevalence of obesity. In this same context, we find various treatments, diets and tricks that supposedly allow us to lose a lot of weight in a short space of time. Nevertheless, and health professionals are more aware of this, obesity is more than just an imbalance in energy balance. It's a much more complex pathology, and its psychological side is often underestimated. That's why it's important to treat obesity as a whole, to listen to the patient, to adapt to his or her needs and to take your time. With the massification of treatment in health centres, hospitals and all other facilities, we find that treatment is becoming shorter and shorter, whereas it would be better to take one's time. So we can ask ourselves, if we take a holistic approach to obesity care, with full awareness and listening to patients, even if the treatment is short, can it have beneficial effects on our subjects? And can it bring about a change in lifestyle over the medium to long term to optimise the beneficial effects of physical activity on patients' mental, physical and social health?