• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_SMAS_2023_060
• Faculté/Ecole : STAPS
• Date de soutenance : 15/05/2023
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
• Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Objectif : L’objectif de cette étude était de tester les qualités d’accélération chez les joueuses de rugby, en mettant en place deux protocoles d’entraînement distincts (pliométrie et musculation) afin d’observer une éventuelle amélioration de cette qualité. Des tests ont été réalisés sur cette qualité d’accélération pré et post protocole afin de savoir si les joueuses ont une meilleure accélération sur cinq et quinze mètres à la fin du protocole. Méthode et matériels : 18 joueuses de haut niveau (de réserve d’élite 1) ont participé à l’étude. Celles-ci ont été réparties dans trois groupes différents : le groupe contrôle, le groupe pliométrie et le groupe musculation. Après avoir testé leur accélération sur 5 et 15 mètres grâce à l’application My Sprint, les joueuses ont suivi un protocole d’entraînement pour améliorer leurs accélérations de 8 semaines a raison de deux séances par semaine. Résultats : Lorsque la normalité et l’homogénéité des résultats ont été vérifiées, nous avons ensuite continué les statistiques avec une Anova à 2 voies afin de savoir s’il y avait une amélioration avant et après le protocole. Suite à cela, nous avons comparé les groupes entre eux grâce au test de Student. Une diminution significative de l’accélération sur 5 et 15 mètres pour le groupe musculation a été constater suite à notre analyse. Alors que, le groupe pliométrie et le groupe contrôle n’ont pas eu d’amélioration ni de diminution significative. Conclusion : Nous avons décidé de se focaliser sur un des facteurs primordiaux au rugby : l’accélération. Nous pouvons noter que la répétition d’efforts intenses suivie d’une courte récupération ainsi que la motivation chez la joueuse de rugby permettent d’avance avec le ballon pour franchir la ligne de défense adverse. Cela sollicite physiquement les joueuses. En effet, le rugby est une des pratiques sportives nécessitant des capacités de développement d’accélérations particulièrement importantes sur des temps très courts. Suite à l’analyse de nos résultats, nous notons une diminution significative de l’accélération pour le groupe musculation, alors que le groupe pliométrie et le groupe contrôle sont rester inchangé. Nous pouvons dire que notre protocole n’est pas adapté pour améliorer ou développer cette capacité.

Résumé traduit

Aim: The aim of this study was to test the acceleration qualities at the beginning of the cycle for female rugby players. And make two different experimental training protocols (plyometric and bodybuilding) to observe an eventual improvement of this quality. Tests have been done on this quality before and after the protocol; to see whether the players have a better acceleration over five to fifteen meters at the end of the training protocol. Method and tools: eighteen high level female players (réserve élite 1) participated to this study. they have been redistributed in 3 different groups. -The control group -The plyometric group -The bodybuilding group After they had been tested on their acceleration over 5 to 15 meters thanks to the application my sprint. The players followed a training protocol to improve their accelerations during eight weeks with two session per week. Results: When the normality and the homogeneity of the results had been verified, I continued the statistics with an anova with 2 ways. In order to know if there was an improvement before and after the training protocol Then, I compared the groups between themselves thanks to the Student test. I could observe a significant decrease in acceleration over 5 to 15 meters for the “bodybuilding” group whereas the “plyometric” group and the “control” group had no significant improvement or decrease. Conclusion: I decided to focus on one of the essential factors of rugby which is acceleration. I can note that repeating an intense effort followed by a short recovery and the motivation allows the rugby woman to move forward with the ball in order to break through the opponent's defensive line. It puts physical strain on the players. Indeed, Rugby is one of the sports that requires the development of particularly high acceleration abilities in a very short time. Thanks to the analysis of the results, I noted a significant decrease in acceleration for the “bodybuilding” group whereas the “plyometric” group and the “control” group had no improvement. To conclude, I can say that the training protocol is not suitable to improve or develop this ability.