Titre original :

Prise en charge diagnostique et thérapeutique du syndrome douloureux fémoro-patellaire : état des lieux des pratiques dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Syndrome douloureux fémoro patellaire
  • syndrome rotulien
  • pratiques professionnelles
  • recommandations

  • Syndrome fémoro­patellaire
  • Syndrome fémoro­patellaire
  • Médecins
  • Syndrome fémoro­patellaire
  • Différences de pratiques professionnelles
  • Médecins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2023ULILM290
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Le syndrome douloureux fémoro-patellaire (SDFP) est une pathologie fréquente et complexe nécessitant l’élimination des diagnostics différentiels et une prise en charge multimodale compte tenu de son origine plurifactorielle. Cependant, aucunes recommandations de bonnes pratiques n’existent actuellement en France et ce, malgré l’abondante littérature sur le sujet. L’objectif principal de cette étude était de faire un état des lieux des pratiques professionnelles concernant la prise en charge du SDFP auprès des médecins des Hauts-de-France. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale, descriptive et analytique à l’aide d’un auto-questionnaire en ligne abordant la prise en charge diagnostique et thérapeutique du SDFP auprès de médecins généralistes, MPR, rhumatologues et chirurgiens orthopédistes. Résultats : 96 médecins ont répondu intégralement au questionnaire. Il en ressort une absence d’exhaustivité de l’examen clinique et un recours fréquent et non justifié à la radiographie dans 70% des cas. Les traitements les plus prescrits (kinésithérapie, modification de la charge d’entraînement, programme d’autoexercices et réalisation d’une éducation thérapeutique) sont ceux ayant démontré le plus d’efficacité. Cependant, un nombre non négligeable de traitements non recommandés et pouvant être responsables d’effets indésirables sont également préconisés (antalgiques, AINS, arrêt sportif complet, infiltrations). La formation en médecine du sport semble avoir un impact positif sur la prise en charge. De même, l’évolution de l’enseignement pourrait expliquer une utilisation moins fréquente de l’imagerie et du repos sportif complet par les médecins plus jeunes, en adéquation avec les dernières données de la littérature. Par ailleurs, 70,8% des médecins déclarent être intéressés par une formation dédiée au SDFP. Conclusion : L’absence de recommandations officielles et l’abondante littérature expliquent probablement les écarts relevés entre pratiques réelles et pratiques attendues dans le SDFP. Afin d’homogénéiser la prise en charge des patients, il parait nécessaire d’élaborer des recommandations de bonnes pratiques et d’organiser des formations afin d’améliorer la qualité des soins. De plus, la recherche doit se poursuivre afin d’éclairer les nombreuses zones d’ombres concernant la physiopathologie et la prise en charge de ce syndrome.

  • Directeur(s) de thèse : Wieczorek, Valérie

AUTEUR

  • Vandenabeele, Maud
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