• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_SMAS_2023_052
• Faculté/Ecole : STAPS
• Date de soutenance : 27/06/2023
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
• Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Objectifs : Dans cette étude nous nous sommes intéressées à la simulation motrice (observation, imagerie, dialogue interne ou à voix haute) liée à l’imagerie dynamique dans la pratique de la gymnastique artistique masculine et plus particulièrement lors des vrilles arrières au sol. Nous avons donc cherché à comparer un groupe faisant l’imagerie dynamique et un faisant l’imagerie statique. L’étude s’est faite sur différentes surfaces en gymnastique sans les prendre en compte, le travail pouvait être fait en trampoline, fast track (trampoline en longueur), piste acrobatique arrivée en fosse ou encore sur le praticable avec un tapis de réception si nécessaire. Cela dépendait de l’état du gymnaste. Durant cette étude nous avons aussi voulu voir si la pratique de la simulation motrice et de l’imagerie dynamique permettait d’améliorer la capacité d’imagerie des gymnastes. Pour confirmer cela nous avons utilisé le test MIQ-RS qui a été passé 3 fois : avant le protocole, à la moitié et à la fin. Méthodes : Les séances avaient lieu durant les entrainements. Tous les gymnastes ont réalisé le protocole en même temps et avec les mêmes outils, à la différence de l’imagerie dynamique pour le groupe 2 qui était effectuée en même temps que l’imagerie statique pour le groupe 1. Résultats : Une amélioration de la capacité d’imagerie ainsi que du geste technique est observable à l’aide du test de Wilcoxon et de l’appréciation visuelle pour le groupe 2. Concernant le groupe 1, une amélioration du geste technique est observée grâce à l’appréciation visuelle, toutefois la capacité d’imagerie n’est pas améliorée. Conclusion : Nous pouvons donc conclure que la simulation motrice couplée à l’imagerie dynamique ne permet pas une amélioration plus importante que la simulation motrice seule lors de l’apprentissage des doubles vrille et doubles vrille et demi arrière au sol en gymnastique artistique masculine. Toutefois, l’imagerie dynamique a permis une amélioration de la capacité d’imagerie.

Résumé traduit

Introduction : In this study we looked into the mortice stimulation (observation, imagery, internal chatter or speaking out loud) with dynamic imagery during men’s artistic gymnastics’s practice and more precisely about back twisting on floor. So we were searching to compare dynamic’s imagery group and static imagery’s group. The study was made on different surfaces but it’s no important : trampoline, fast track, floor with or without safety mat and tumbling floor with soft mat. 38 During this study, we also wanted to know if the simulation mortice and dynamic imagery would improve the imagery capacity of gymnasts. We used the MIQR-S test before the protocol, halfway through, and at the end. Methods : The sessions took place during training. All gymnasts realised the protocol at the same time and with the same tools unlike dynamic imagery which is used during static imagery Results : We can observe an improvement in imagery capacity and technical skills with Wilcoxon’s test, effect size and visual appreciation for the group 2. For the group 1, we can see an improvement in technical skills with visual appreciation but the imagery capacity hasn’t improved. Conclusion : To conclude, mortice simulation with dynamic imagery does not show an significant improvement over the mortice simulation during the learning of double back twist and double and half back twist on floor exercise in men's artistic gymnastics. However, dynamic imagery has provided an improvement of capacity imagery.