• Langue : Français
• Discipline : Médecine nucléaire
• Identifiant : 2023ULILM318
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La Radiothérapie Interne Vectorisée par analogues de la somatostatine radiomarqués (RIV) est un traitement de choix des Tumeurs Neuro-Endocrines intestinales métastatiques progressives surexprimant les récepteurs de la somatostatine. L’intérêt de la TEP à la 18F-DOPA dans la sélection des patients pouvant bénéficier d’un tel traitement a été peu étudié. L’objectif de ce travail était de déterminer si la discordance entre les TEP à la 18F-DOPA et au 68Ga-DOTATOC peut être prédictive de la réponse à la RIV. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Les patients ayant initié un traitement par Lutathera® au CHU de Lille entre mai 2019 et juin 2022 et ayant bénéficié d’une TEP à la 18F-DOPA et d’une TEP au 68Ga-DOTATOC avant le début du traitement ont été inclus. Des critères de discordance entre ces deux examens ont permis de classer les lésions et patients en différents groupes. Ces différents groupes ont été comparés en termes de contrôle ou non-contrôle tumoral (analyses par lésion) et en termes de probabilité de progression à 1 an et à 2 ans (analyse par patient). Nous avons également évalué les volumes métaboliques tumoraux totaux, et leur rapport, comme facteurs prédictifs de la survie sans progression. Résultats : Les lésions positives seulement en DOPA présentaient un taux de progression significativement plus élevé que les lésions positives au moins en DOTATOC. Le rapport du TMTV en 18F-DOPA divisé par le TMTV en 68Ga-DOTATOC mesuré à partir du seuil de segmentation égal à 40 % du SUV max s’est avéré significativement prédictif de la probabilité de progression à 2 ans (OR 4,2 (1,1-16) ; p = 0,04). Ce même rapport n’était pas significativement corrélé à la survie sans progression.