Titre original :

Le syndrome de Guillain-Barré : thérapeutiques actuelles et perspectives d’essais cliniques

Mots-clés en français :
  • Syndrome de Guillain-Barré 
  • maladie rare 
  • neurologie 
  • neuropathie 
  • maladie auto-immune 
  • essais cliniques 
  • immunoglobulines 
  • echange plasmatique 
  • immunothérapie 
  • eculizumab 
  • imlifidase 
  • ANX005 
  • efgartigimod

  • Médecine‎ Recherche
  • Immunothérapie
  • Syndrome de Guillain-Barré
  • Prise en charge de la maladie
  • Essai clinique
  • Échange plasmatique (thérapeutique)
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2023ULILE149
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 26/10/2023

Résumé en langue originale

Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) est la neuropathie paralytique aiguë la plus courante et la plus grave, dont les caractéristiques ont été décrites pour la première fois en 1859. Environ 100 000 personnes en sont atteintes chaque année dans le monde, ce qui classe cette pathologie dans la catégorie des maladies rares. Chez la plupart des patients, l'apparition aiguë des symptômes neurologiques est précédée d'une maladie infectieuse, suivie d'une faiblesse progressive des membres, qui peut durer jusqu'à 4 semaines avant d'atteindre un plateau. Plusieurs infections sont associées au SGB, mais Campylobacter jejuni est la plus fréquente et la plus largement rapportée. Depuis sa première description, la compréhension du SGB a considérablement évolué, mais les mécanismes sous-jacents à son développement ne sont pas encore totalement connus. Les patients atteints du SGB nécessitent une surveillance étroite de la progression de la maladie, en particulier de la faiblesse bulbaire, de l'insuffisance respiratoire et du dysfonctionnement autonome. À ce jour, l'immunoglobuline intraveineuse et l'échange 97 plasmatique sont les seuls médicaments immunothérapeutiques reconnus qui peuvent accélérer la guérison du SGB. Malgré cela, le SGB reste une maladie grave et l’évolution des patients atteints de SGB ne s’est pas améliorée au cours des deux dernières décennies. Même en cas de traitement par des immunothérapies standard, environ 5 % des personnes atteintes décèdent et jusqu'à 20 % d'entre elles ne peuvent pas marcher de manière autonome six mois après le début de la maladie. C’est ainsi pour essayer de combler les lacunes thérapeutiques que de nombreuses classes médicamenteuses ont été explorées pour le traitement du SGB ces dernières décennies et que des essais cliniques prometteurs sont toujours en cours.

  • Directeur(s) de thèse : Hutchinson, coralie

AUTEUR

  • Dulot, Fanny
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