Titre original :

Autorisation de la préservation ovocytaire « sociétale » suite à la révision de la loi de bioéthique : études des caractéristiques socio-démographiques et du parcours de ces nouvelles demandes

Mots-clés en français :
  • Préservation sociétale
  • préservation de la fertilité
  • profil sociodémographique
  • loi de bioéthique

  • Préservation de la fertilité
  • Bioéthique -- Droit
  • Reproduction (biologie) -- Régulation
  • Sociologie de la santé
  • Prélèvement d'ovocytes
  • Bioéthique
  • Préservation de la fertilité
  • Femmes
  • Sociologie médicale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2023ULILM303
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2023

Résumé en langue originale

La révision de la loi de bioéthique en 2021 a autorisé la préservation ovocytaire dite « sociétale » (PS) pour les femmes âgées de 29 à 37 ans. Considérant le nombre croissant de ces nouvelles demandes, nous avons souhaité caractériser le profil socio démographique de ces femmes dans notre centre, identifier leurs motivations principales et leur souhait quant au devenir des gamètes en cas de non-utilisation future. Il s’agit d’une étude descriptive monocentrique, prospective menée dans le service de biologie de la reproduction du CHU de Lille de novembre 2021 à juin 2023, chez les femmes ayant sollicité notre centre pour une préservation ovocytaire sociétale. L’étude a permis à ce jour d’inclure 147 patientes. Le profil type des femmes demandeuses d'une PS dans notre centre était celui d’une femme âgée de 35 ans en moyenne, avec un IMC normal (81,8%), non fumeuse (65,8%). Concernant les données socio-démographiques, la majorité des femmes souhaitant une PS étaient célibataires (74,1%), vivant sans enfant (99,3%) et en milieu citadin (94,6%). Elles étaient majoritairement diplômées avec un niveau supérieur ou égal à bac + 5 (66,2%) et présentaient une catégorie socio professionnelle élevée (60,3%). Les deux tiers d’entre elles avaient déclaré un revenu annuel brut supérieur ou égal à 36160 euros. La motivation principale à la PS était l’absence de conjoint (70,6%). Concernant le devenir des ovocytes vitrifiés en cas de non-utilisation, 71,5% des participantes déclaraient souhaiter le don : soit à un couple infertile (49,0%) ; à la recherche (14,7%) ou au deux (7,8%). Cette étude permet d’identifier un profil socio-démographique « type » des femmes demandeuses d’une PS dans notre centre, profil qui semble rejoindre celui décrit au niveau international bien que la PS soit remboursée en France. Par ailleurs, la non-réutilisation des ovocytes vitrifiés pourrait représenter plus tard une solution pour pallier le manque d’ovocytes issus de dons.

  • Directeur(s) de thèse : Barbotin, Anne-Laure

AUTEUR

  • Chehimi, Mariam
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