Titre original :

Incidence et facteurs associés à la survenue d’une acidose néonatale en césarienne programmée sous rachianesthésie et noradrénaline diluée prophylactique

Mots-clés en français :
  • Césarienne, acidose néonatale
  • noradrénaline
  • facteurs de risque

  • Césarienne
  • Rachianesthésie
  • Acidose
  • Norépinéphrine
  • Facteurs de risque
  • Césarienne
  • Rachianesthésie
  • Acidose
  • Norépinéphrine
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2023ULILM281
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/10/2023

Résumé en langue originale

La rachianesthésie est une méthode anesthésique de choix pour la césarienne. Cependant elle induit des modifications hémodynamiques maternelles qui induisent une diminution de l’apport foeto-placentaire en oxygène. Ceci engendre une souffrance foetale appelé : acidose néonatale. L’acidose constitue un facteur de mauvais pronostic foetal à la naissance à court et long terme. Ainsi la stabilité hémodynamique maternelle est nécessaire. A cet effet, la noradrénaline est un vasopresseur récemment utilisé en anesthésie obstétricale. Ainsi le but de notre étude est de déterminer l’incidence et les facteurs de risque associés à la survenue d’une acidose néonatale en césarienne programmée sous rachianesthésie et noradrénaline très diluée. Matériel et Méthodes : Étude observationnelle rétrospective monocentrique menée la maternité Jeanne de Flandre du CHU de Lille de janvier 2017 à décembre 2020. Les critères d’inclusion étaient : césarienne programmée, grossesse singleton, absence de prééclampsie, absence de comorbidité cardiovasculaire maternelle, sous noradrénaline exclusivement. Les facteurs de risque étaient recherchés par régression logistique. Les variables associées en univarié étaient incluses dans un modèle multivarié pas à pas. Résultats : L’incidence de l’acidose néonatale est de 34,6 %. En analyse univarié, la PAS < 80 % n’est pas associé à la survenue d’une acidose néonatale (OR=1,39 [0,94-2,05] p=0,09), mais la durée d’hypotension sous PAS < 80 % PAS basale est associé (OR=1,83 [1,05-3,19] p=0,03). La PAM < 65 mmHg est associé à la survenue d’une acidose néonatale (OR=2,24 [1,45-3,47] p<0,001). En analyse multivarié pas-à-pas, la PAM < 65 mmHg est la seule variable associée à la survenue d’une acidose néonatale (OR=2,98 [1,5-5,5] p<0,001). Conclusion : L’identification de la PAM < 65mmHg comme facteur prédictif de l’acidose néonatale alors que la PAS <80 % PAS basale n’est pas associé à l’acidose constitue une découverte importante en anesthésie obstétricale car la littérature et les recommandations actuelles se basent sur la PAS.

  • Directeur(s) de thèse : Gonzalez-Estevez, Max

AUTEUR

  • Roelens, Clément
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