• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2023ULILM262
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/09/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Les études médicales sont réputées pour être chronophages et ne laissent donc que peu de temps à la pratique d’activité physique à ses internes, pourtant promoteurs d’activité physique. Peu d’études se sont intéressées à la pratique d’activité physique des internes et notamment de médecine générale pour les confronter aux recommandations de l’OMS. Matériel et Méthodes : Un questionnaire axé sur le GPAQ (questionnaire validé par l’OMS permettant de calculer le niveau d’activité physique de chaque participant), a été envoyé aux internes de médecine générale de la subdivision de Lille pour évaluer leur niveau d’activité physique et de le confronter aux recommandations de l’OMS et ce, avant la période COVID et pendant la pandémie. Résultats : 52,17% des participants ont un NAP faible et donc ont un NAP inférieur à ce qui est recommandé par l’OMS. Ce pourcentage atteint même à 86,96% lors de la période COVID. L’impact négatif des études médicales est souligné par les participants à 33,96%, et c’est le manque de temps lié à l’activité professionnelle et universitaire qui est pointé du doigt comme frein principal à la pratique d’AP. Malgré cela l’AP est utilisé par les participants dans leur discours de prévention auprès de leurs patients. Conclusion : Bien que conscients de l’importance de l’AP et de ses bienfaits sur la santé, une majorité des internes de médecine générale de la subdivision de Lille ont un NAP inférieur à ce qui est recommandé par l’OMS.