Titre original :

Evaluation et intérêt de la cicatrisation muqueuse chez les patients traités par infliximab au cours d’une maladie de Crohn : étude d'une cohorte rétrospective de 153 patients

Mots-clés en français :
  • Maladies Inflammatoires chroniques de l’intestin, maladie de Crohn, cicatrisation muqueuse, infliximab

  • Maladie de Crohn
  • Infliximab
  • Muqueuse intestinale
  • Cicatrisation
  • Maladie de Crohn
  • Anticorps monoclonaux
  • Muqueuse intestinale
  • Cicatrisation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2014LIL2M227
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte La maladie de Crohn (MC) est une maladie inflammatoire chronique intestinale dont les lésions à type d’inflammation, d’ulcérations, de sténoses et micro-perforations peuvent s’étendre sur l’ensemble du tube digestif. L’objectif des traitements de la MC a pendant longtemps été la rémission clinique. Depuis l’avènement des biothérapies avec les anti-TNF α, la cicatrisation muqueuse est devenue un nouvel objectif thérapeutique potentiel. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la cicatrisation muqueuse des patients traités par infliximab au cours d’une MC et son intérêt quant au suivi au long cours de ces patients. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’intérêt de la combothérapie par azathioprine et infliximab chez les patients suivis pour MC ; et d’évaluer l’intérêt d’une introduction précoce d’infliximab au cours de la MC. Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective monocentrique évaluant de façon consécutive les patients traités par infliximab pour une MC entre 2007 et 2010 dans le service de gastroentérologie de l’hôpital Claude Huriez de Lille. Résultats : Notre cohorte était composée de 153 patients. Dans cette cohorte, 53% des patients bénéficiaient d’une endoscopie de contrôle qui était en faveur d’une cicatrisation muqueuse endoscopique chez 50% des patients. Les patients avec cicatrisation muqueuse étaient moins hospitalisés (13,51% vs. 37,84%, p=0,017), moins opérés pour MC (2,7% vs. 27,03%, p=0,003), leur traitement était moins modifié (24,32% vs. 51,35%, p=0,017) et moins arrêté (10,81% vs. 43,24%, p=0,007) que pour les patients sans cicatrisation muqueuse. La combothérapie infliximab-azathioprine était associée à de plus faibles taux d’arrêt de traitement pour allergie (0% vs. 26,47% p=0,005) comparée à la monothérapie par infliximab. Le traitement précoce (moins de 18 mois après le diagnostic) par infliximab était associé à des taux de chirurgie cumulée plus faible (33,33% vs. 60%, p=0,007) qu’un traitement plus tardif. Conclusion : Dans notre cohorte, l’objectif thérapeutique de cicatrisation muqueuse au cours d’un traitement par infliximab était possible et permettait un meilleur contrôle de la MC. La cicatrisation muqueuse semble donc être un but à atteindre au cours du suivi de la MC chez les patients traités par anti-TNFα.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pineton de Chambrun, Guillaume

AUTEUR

  • Libier, Louise
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