• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2023ULILM231
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 22/09/2023

Résumé en langue originale

Position du problème: L’IHC est une maladie rare du placenta qui s’associe à des taux très élevés de phosphatases alcalines (PALt) dans le sang maternel. La nature de ce lien avec la maladie est inconnue. Objectif Étudier le lien entre le taux de PALt dosées pendant la grossesse et les lésions placentaires observées en cas d’IHC. Matériel et Méthodes Étude rétrospective des cas d’IHC observés pendant une période de 20 années consécutives dans une maternité universitaire. Seules les grossesses pour lesquelles les PALt ont été dosées après le 1er trimestre et alors que le foetus était vivant ont été incluses. Les lésions microscopiques ont été classées selon le consensus d’Amsterdam de 2016. Résultats Parmi 151 IHC diagnostiquées dans notre centre, 47 correspondaient aux critères d’inclusion. En analyse univariée, seule une intensité ≥ 50 % de l’IHC (pourcentage d’espace intervilleux occupé par des histiocytes) était liée à une élévation significative du taux de PALt au seuil (PALt = 3.1 MoM [2.6; 6.0] si intensité ≤ 50% vs 10.3 MoM [7.6; 13.7] si intensité > 50 %, p=0.001). Cette liaison était confirmée en régression linéaire, avec un taux de PALt d’autant plus élevé que l’intensité était forte (r=0.45, p=0.002). En revanche, la présence de dépôts de fibrine n’était pas significativement liée au taux de PALt. Conclusion Dans l’IHC, le taux de PALt apparaît lié au pourcentage d’espace intervilleux occupé par des histiocytes.