Titre original :

Intérêt du pic de transaminases après transplantation hépatique dans la prédiction de la survie du greffon

Mots-clés en français :
  • Transaminases, transplantation hépatique, morbidité, dysfonction du greffon

  • Foie -- Transplantation
  • Transplants
  • Transaminases
  • Transplantation hépatique
  • Transplants
  • Transaminases
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2014LIL2M226
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La greffe hépatique est un outil thérapeutique incontournable pour certaines pathologies. Le principal écueil est la pénurie d’organes obligeant l’utilisation de greffons marginaux qui expose le receveur à un surrisque théorique d’échec de greffe. Le pic de transaminases post opératoire est depuis longtemps utilisé comme marqueur de survie du greffon sans que la preuve formelle de son intérêt n’ai été mise en évidence. Méthode : Nous avons colligé les informations de 302 greffes électives consécutives de 2006 à 2014 avec un suivit de 90 j pour la morbidité chirurgicale et 1 an en ce qui concerne la survie du greffon. Nous avons identifiés les facteurs de risques de perte du greffon et les facteurs modifiant le pic de transaminase. En utilisant le seuil de 2000UI/L issu de la littérature pour le pic de transaminases nous avons stratifié la population et comparé la survie du greffon à 90 j et 1 an grâce aux courbes de Kaplan Meier et au test du Log–Rank Résultats : Nous avons entre autre identifié le Pic d’ALAT comme facteur de risque de perte du greffon à J 90 mais pas le pic d’ASAT (Pic ALAT>2000 : OR=10,197 ; IC [2,34-44,37] ; p=0,002). L’analyse comparative des courbes de survie a montré que la survie greffon était meilleure à 90 j et 1 an en cas de pic d’ALAT<2000 UI/L (J 90 : R2=4,3, p=0,049; 1 an : R2=4,228, p=0,045). Pour ce seuil de pic d’ALAT nous avons calculé une valeur prédictive positive de : 0,17, une valeur prédictive négative de 0,91. Des facteurs confondant ont été individualisés: L’IMC du receveur > 30 (OR=3.299, IC [1.324-8.217], p=0,01), son TP (OR=1,04, IC [1,017-1,063], p=0,001) et la stéatose > 30 % (OR= 5.726, IC [2.019-16,235], p=0,01). Conclusion : Dans la littérature le pic de transaminase regroupant ALAT et ASAT est utilisé comme facteur pronostique de survie du greffon et élément diagnostic de sa dysfonction. Néanmoins ces propriétés doivent être relativisées. En effet nous avons mis en évidence que François Corfiotti 10 seul l’ALAT était identifiée comme facteur de risque de perte du greffon. De plus sa valeur prédictive positive est faible et plusieurs facteurs l’influençant ont été identifiés. Il semble donc que les transaminases post opératoires ne soient pas un marqueur pronostic ou diagnostic de dysfonction du greffon suffisamment fiable. De plus les facteurs confondant identifiés recouvrent la plupart les caractéristiques des greffons marginaux dont l’utilisation est vouée à se démocratiser.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Boleslawski, Emmanuel

AUTEUR

  • Corfiotti, François
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