Titre original :

Diagnostic du syndrome de la jonction pyélo-urétérale en uro-IRM chez l’enfant : évaluation d’un seuil diagnostique et étiologique

Mots-clés en français :
  • Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
  • uro-IRM
  • imagerie
  • enfant

  • Syndrome de la jonction pyélourétérale
  • Imagerie pour le diagnostic
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Furosémide
  • Obstruction urétérale
  • Obstruction urétérale
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Furosémide
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2023ULILM201
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/09/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome de la jonction pyélo-urétérale constitue la cause la plus fréquente d’hydronéphrose en population pédiatrique. L’uro-IRM avec test d’hyper-diurèse au Furosémide est un examen d’imagerie de plus en plus utilisé au cours de son évaluation. L’objectif principal de cette étude est d’analyser l’augmentation de la taille du pyélon après injection de Furosémide en uro-IRM afin d’établir un seuil d’augmentation pathologique pour le diagnostic positif du syndrome de la jonction pyélo-urétérale chez l’enfant. Les objectifs secondaires sont d’évaluer si cette augmentation peut participer au diagnostic étiologique et d’étudier l’association entre la présence d’un vaisseau polaire inférieur en IRM et au cours de l’intervention chirurgicale. Méthode : L’ensemble des enfants opérés d’un syndrome de la jonction pyélo-urétérale au CHU de Lille entre janvier 2010 et janvier 2023 et disposant d’une uro-IRM préopératoire ont été inclus. L’augmentation de la taille du pyélon après injection de Furosémide en uro-IRM a été comparée entre le côté sain et le côté pathologique d’un même patient afin de déterminer un seuil d’augmentation pathologique. Cette augmentation a également été comparée en fonction de l’étiologie et l’association entre la présence d’un vaisseau polaire inférieur en IRM et au cours de l’intervention chirurgicale a été évaluée. Résultats : 70 patients ont été inclus dans l’analyse statistique. L’augmentation de la taille du pyélon après injection de Furosémide était significativement plus importante du côté pathologique comparativement au côté sain (p < 0,0001). Le seuil optimal d’augmentation de la taille du pyélon après injection de Furosémide pour la prédiction du caractère pathologique était de 6 mm (Se = 68,6%, Sp = 87,1%). Il n’y avait pas de différence significative d’augmentation de la taille du pyélon après injection de Furosémide en fonction de l’étiologie (p = 0,8582). L’association entre la présence d’un vaisseau polaire inférieur en IRM et au cours de l’intervention chirurgicale était statistiquement significative (p < 0,001). Conclusion : Une augmentation de plus de 6 mm du diamètre antéro-postérieur du pyélon après injection de Furosémide pourrait constituer un critère diagnostique du syndrome de la jonction pyélo-urétérale en uro-IRM chez l’enfant avec une bonne sensibilité et une très bonne spécificité.

  • Directeur(s) de thèse : Lerisson, Héloïse

AUTEUR

  • Grognet, Charlotte
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