• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2023ULILE109
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 06/10/2023

Résumé en langue originale

Depuis septembre 2020, les pharmaciens d’officine peuvent accompagner les patients ayant un traitement anticancéreux oral grâce à des entretiens pharmaceutiques (EP). Cependant, la mise en place de ces EP est loin d’être pleinement effective. L’objectif du présent travail de thèse était d’apporter des éléments d’éclairage sur la réalisation des EP anticancéreux oraux et de proposer des fiches de synthèse des outils utilisables par les pharmaciens d’officine dans ce cadre. Nous avons d’abord procédé à une étude rétrospective des entretiens pharmaceutiques réalisés par des étudiants de 6ème année de la Faculté de pharmacie de Lille. Ceci nous a permis d’avoir un premier aperçu des outils employés et de soulever des problématiques. Ensuite, afin d’avoir une vision plus globale nous avons réalisé et diffusé un questionnaire auprès de l’ensemble de la population officinale de France. Nous avons obtenu un total de 521 réponses témoignant de l’engouement pour cette mission. Cependant, seulement 38% des répondants réalisent des EP, les autres se disant freinés par divers obstacles (manque de temps, de formation ou encore d’acceptation par les patients). D’autre part, nous avons constaté que de nombreux outils sont connus et utilisés mais ce sont les plus courants, pas forcément les plus spécifiques de la prise en charge du patient oncologique qui sont souvent utilisés. Il est donc primordial de renforcer la formation spécifique aux entretiens anticancéreux oraux pour utiliser des outils adaptés et apprendre à les manier. À l’issue de cette étude, des réflexions ont été menées pour solutionner les problèmes auxquels sont confrontés les pharmaciens ne réalisant pas ces entretiens et faciliter la bonne utilisation des outils par les fiches de synthèse reprenant le contenu, l’accessibilité, les avantages et inconvénients des différents outils. Actuellement, il reste à développer la communication entre les professionnels de santé prenant en charge le patient traité par anticancéreux oraux, des projets sont en cours.