Titre original :

Description du phénotype et du génotype de la maladie rénale chronique associée aux variants MUC1

Mots-clés en français :
  • Génétique
  • ADTKD
  • VNTR
  • MUC1

  • Maladies rénales
  • Maladies héréditaires
  • Néphrite interstitielle
  • Mucine-1
  • Techniques et procédures diagnostiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2023ULILM175
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte: Les variants MUC1 sont responsables d'une néphropathie interstitielle autosomique dominante (ADTKD) et sont considérés comme une cause rare d'insuffisance rénale chronique. Ces variants pathogènes sont majoritairement représentés par une insertion de cytosine (insC) dans un domaine VNTR (Variable Number Tandem Repeat) , dont l'analyse génétique est techniquement difficile. L'objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques cliniques et histologiques des patients ADTKD-MUC1 diagnostiqués par une nouvelle technique mise en place au CHU de Lille. Méthode : Nous avons inclus les patients français ayant bénéficié d'un séquençage NGS à Lille pour néphropathies héréditaires du 1er janvier 2018 au 28 février 2023. Un script bio­ informatique a été développé permettant de compter les séquences sauvages et mutées du VNTR de MUC1 . Les données cliniques, biologiques et histologiques des patients ADTKD­ MUC1 identifiés ont été recueillies de façon rétrospective. Résultats : Sur les 61 résultats positifs, nous avons identifié 19 variants MUC1 issus de 15 familles. 18 patients présentaient une insertion d'une cytosine dans le VNTR. L'âge médian d'insuffisance rénale terminale est de 37,5 ans [35 ; 50,5]. On retrouve une protéinurie moyenne de 0,09 g/g (+/- 0,06), la présence de kystes dans 53% des cas, une histoire familiale dans 94% des cas. L'histologie est peu spécifique, nous n'avons pas identifié de signe extra-rénal. Conclusion : Nous décrivons pour la première fois une technique simple pour détecter les variants MUC1 via NGS. C'est la première cause d'ADTKD dans notre étude, avec une insuffisance rénale chronique précoce, peu spécifique, probablement sous diagnostiquée. Cette nouvelle technique pourrait faciliter le diaqnostic des néphropathies MUC1.

  • Directeur(s) de thèse : Fages, Victor

AUTEUR

  • Bourre, Florentin
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre